Condamné à 20 ans de travaux forcés pour détournement des fonds destinés à la construction du saut-de-mouton de l’UPN dans le cadre du programme d'urgence des 100 premiers jours du président Félix Tshisekedi, le Directeur Général de Safricas ne serait plus sur le sol congolais.



Selon un proche de l’ex-directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, qui s'est confié à Forum des As sous le sceau de l’anonymat, David Blattner séjournerait en Belgique, avant même la sentence du tribunal de Grande instance de la Gombe.



"Ils ont condamné David Blattner alors qu’ils l’ont fait partir pour la Belgique, moyennant paiement de 2,5 millions de dollars américains qui, malheureusement, ont atterri dans les poches de quelques personnes", dénonce la défense de Vital Kamerhe, qui ne voit pas d’un bon œil la condamnation de David Blattner à la veille de la reprise du procès en appel de Kamerhe.



Dans l’entourage du patron du parti Union pour la nation congolaise (UNC), on affirme que Blattner ne viendra plus jamais faire la prison en RDC. «Pour nous, c’est juste pour crédibiliser le maintien déjà programmé de Vital Kamerhe en prison, et ce, malgré que le premier jugement n’a jamais établi sa culpabilité de façon irréfutable», a fustigé l'un des proches du chairman de l'UNC.



Condamné à 20 ans de travaux forcés pour détournement des fonds destinés à l’exécution des travaux du programme de 100 jours du chef de l’Etat dans son volet maisons préfabriquées, Vital Kamerhe qui a toujours clamé son innocence, est allé en appel pour la réparation du verdict du 1er degré.



Le bureau politique de sa formation politique a toujours soutenu la thèse d’un procès politique, pour éliminer leur leader de la prochaine présidentielle théoriquement prévue en 2023.



On rappelle que conformément à l’accord politique signé en novembre 2018 à l'Hôtel Séréna de Nairobi, au Kenya, par Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, le premier, candidat à la présidentielle de décembre 2018, devrait se désister au profit du second qui, en cas de victoire, garantissait à Vital Kamerhe, le poste de Premier ministre. Ce n'est pas tout. le deal prévoyait en outre qu'au bout de cinq ans, les deux partenaires devraient donc inverser les rôles. Autrement dit, l'accord couvre une décennie, avec un mandat présidentiel à chacun et une primature à chacun.



La thèse d'un complot politique a été confortée par le rapport HRW, qui a relevé plusieurs cas de corruption restés impunis alors qu’au même moment, une célérité a été observée lors du procès de Vital Kamerhe.



On rappelle aussi que dans le cadre du procès de 100 jours, des responsables d'entreprises mis en cause et condamné, avaient bénéficiés de la grâce présidentielle, sans purger le quart de leurs peines, pendant que toutes les tentatives de demande de liberté provisoire de Vital Kamerhe ont été rejetées, même à la Cour de Cassation.



Toutefois, la défense de Vital Kamerhe exige la retransmission en direct de ce procès en appel de leur client à l’instar du procès au premier degré. Eric WEMBA

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