Visé par une pétition à la Chambre haute du Parlement congolais, Alexis Thambwe, très proche de Joseph Kabila et l’un des dinosaures du FCC, se dit prêt à quitter son fauteuil si les sénateurs le veulent. Il l’a dit au sortir de la plénière à huis clos de la session extraordinaire débutée ce 2 février au Sénat.

“Nous sommes en démocratie. Il n’y a pas de poste à vie, ça n’existe pas. On a un mandat et si ceux qui nous ont donné le mandat décident de le retirer, je partirai. J’ai un mandat et le jour où il prend fin je pars. Ce n’est pas la fin du monde”, a déclaré A. Thambwe Mwamba, Président de la Chambre haute.

Au Sénat, l’ambiance est inhabituelle. Tous les membres du bureau sont visés par des pétitions visant leurs destitutions. Aussitôt le dépôt des pétitions contre tous les membres du Bureau du Sénat à l’exception de Samy Badibanga, a été fait, ce dernier vient d’être, lui également, visé par une pétition signée par les sénateurs du Front Commun pour le Congo (FCC). Les pétitionnaires annoncent fonder leur initiative parlementaire sur pied des articles 27 de la Constitution et 28 du Règlement intérieur de leur chambre.

Cette action parlementaire, aux allures d’une contrattaque après que les membres du Bureau de la Chambre haute aient été visés individuellement par des pétitions, est portée entre autre par des sénateurs tels que Tristan Etumba, Gabriel Kazadi, Pierrot Uweka et Aimé Patience Mangyadi.

Toutes ces turbulences politiques s’observent le jour de la convocation par le Sénat, d’une session extraordinaire avec comme un seul point inscrit à l’ordre du jour : examen et adoption du projet de loi autorisant la ratification par la RDC de l’accord portant création de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine ZLECAF.

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