Après que le président de l’Assemblée nationale, ait indexé les élus nationaux du grand Kivu, le lundi 29 mars au cours d’une séance plénière en leur demandant publiquement de “quitter les groupes armés” qui sèment de l’insécurité à la partie Est de la RDC, une plateforme des organisations citoyennes saisit la justice contre Christophe Mboso Nkodio, pour dénonciation et demande d’ouverture d’une information à son encontre.

Dans une lettre du 30 mars adressée au procureur général près de la Cour de cassation de Kinshasa/Gombe, dont une copie est parvenue à Election-net.com, cette plateforme précise que, le territoire de Beni a connu pendant plusieurs années des tueries graves des compatriotes congolais. Et ce, malgré les appels tant de la communauté internationale que des organismes des droits de l’homme.

Mais à leur surprise, elle souligne que le président de l’Assemblée nationale, par ses propos du 29 mars 2021 envoie un message qui peut être décidé.

“le président de l’Assemblée nationale dispose les informations précises sur les auteurs des tueries à Beni et dans la partie Est de notre pays ; connait nommément ses collègues députés impliqués dans les groupes armés (…)”, peut-on lire dans ce courrier signé par le coordonnateur du réseau, Victor Tosengo.

Sur ce, cette plateforme demande au procureur général de se saisir d’office de ce fait en ouvrant une information judiciaire à l’encontre du président de l’Assemblée nationale à travers un dossier “R.I” qui permettra de recouper tous les renseignements destinés à faire avancer les enquêtes.

“en sa qualité (…), s’il ne met pas à la disposition du ministère public tous les renseignements auxquels il a accès, tombe sous le coup de l’article 150 du décret du 30 janvier 1940 tel que modifié et complété à ce jour portant le code pénal livre 2 qui dispose punis d’une servitude pénale de 6 mois (…)”, ajoute-t-elle.

Jean-Paul Tshimanga

 

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