Tout est clair et il ne sert à rien d’en faire un problème. Dans son adresse à l’occasion de l’investiture du Comité Fédéral de la Lukunga, le dimanche 14 mars, le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a révélé à la base de cette entité ainsi qu’aux nombreux combattants et sympathisants venus assister à cet événement, que le quota attribué à l’UDPS au gouvernement Sama Lukonde est de 8 postes ministériels.
La seule inquiétude au rendez-vous de cette bonne nouvelle, a-t-il indiqué, demeure le nombre très important de candidatures qu’il a reçues, à savoir: un total de 82 candidatures dont 72 nouveaux candidats et 10 autres membres venant du gouvernement déchu et qui sollicitent leur reconduction.
«Cette situation me rend mal à l’aise d’autant plus que j’avais personnellement instruit toutes les structures du parti à mettre en place les commissions de gestions des ambitions. A ma grande surprise, nous avons 82 candidatures pour 8 postes. Cela étant, j’ai fait rapport au Président du Parti ainsi qu’au Chef de l’Etat. Et quoique gérer 82 candidatures pour 8 postes soit une tâche ardue, cela ne va nullement empêcher l’envoi à temps de notre liste auprès du 1er ministre comme certains champions de l’intox essaient de tromper l’opinion, prétextant que les manigances de l’UDPS bloquent la sortie du gouvernement.
Pour ce faire, j’ai demandé à tous les groupes d’harmoniser, en toute démocratie, afin de trouver un compromis favorable à tous, dans les meilleurs délais, sans un quelconque mot d’ordre d’une autorité morale, même supposée», a fait savoir le numéro du parti présidentiel dans une interview accordée à Liberté Plus sans mâcher les mots.
Augustin Kabuya a encore indiqué que les rapports reçus de toutes les structures formelles et informelles, y compris le Groupe Parlementaire UDPS, font état de 99,9% des candidats ayant un cursus de niveau élevé, c’est-à-dire, des licenciés, des Docteurs, des Ingénieurs Civils, des porteurs de Master, DEA et autres Doctorat dans des filières variées avec expérience avérée et un casier judiciaire vierge. Un seul candidat sur les 82 détient un diplôme de graduat en comptabilité.
Pour finir, le SG, se basant sur l’adage qui dit :"à quelque chose, malheur est bon", cet échantillon de cadres de l’UDPS met fin aux discours de dénigrement contre le Parti cher à Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba selon lequel à l’UDPS, il n’y a pas une crème intellectuelle suffisante pour gérer le pays. « La preuve, c’est pour bientôt », c’est par ce terme qu’il a fini son intervention.
Steve Ilunga
La Prospérité