Le président du parti Ensemble pour la République, Moise Katumbi est arrivé hier mercredi 3 mars à Kinshasa à bord de son jet privé. Cependant, rien n'a encore filtré officiellement quant aux vraies raisons de sa présence dans la capitale.

Toutefois, l'un de ses proches se confiant sous le sceau de l'anonymat à Forum des As, a fait savoir que l'ex-gouverneur de l'ancienne province du Katanga est arrivé à Kinshasa pour tenter de calmer les tensions qui montent dans l'Union Sacrée, après l'élection mardi dernier, du bureau définitif du Sénat.

En réaction justement au nouveau perchoir de la Haute assemblée, le député katumbiste Mohindo Nzangi s'exprimant sur les antennes de Top Congo FM, s'est senti offusqué du fait qu'il n' y a aucun membre de sa famille politique parmi les sept qui composent le bureau. " Au Sénat, le FCC ancienne formule s'est ressaisie et nous a joué un coup," a déclaré cet élu de Beni, avant de souligner que le bureau de la Chambre des sages ne reflète pas l'Union Sacrée.

En réaction, le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, a fait savoir que ce sont les sénateurs eux-mêmes qui ont voté le nouveau bureau de cette Chambre.

On rappelle toutefois que, contrairement à l'élection du bureau de l'Assemblée nationale, l'Union Sacrée n'a pas réussi à faire triompher son ticket au perchoir du Sénat. Hormis certes, les postes de Président et de Rapporteur où il n'y a eu qu'un seul candidat.

D'ores et déjà, d'aucuns pensent qu'au regard de la nouvelle donne au Sénat, le Chairman du TP Mazembe tentera de calmer ses députés afin d'éviter que le navire Union Sacrée ne puisse tanguer.

Quant au partage des postes ministériels, des observateurs invitent Moïse Katumbi à faire des arbitrages sur la liste des candidats d'Ensemble.

Il sied donc de rappeler aussi que lors des consultations organisées par le Premier ministre à l'hôtel du Gouvernement, les députés des groupes parlementaires d'Ensemble, conduits par Bolengetenge, ont fait prévaloir leurs poids politiques, soit 70 élus.

Dans cette course aux portefeuilles ministériels, certains élus d'Ensemble menacent déjà de quitter l'Union Sacrée si leurs noms ne figurent pas sur la liste du gouvernement Sama Lukonde.

Ce qui est sûr, est que, dans la situation actuelle de la RDC, il s'avère impossible de caser tout le monde. Le gouvernement ne devant compter qu'une quarantaine de membres. Les élus d'Ensemble qui se considèrent comme les précurseurs de la révolution parlementaire, demandent à être servis.

Dans ce climat de tension "implosive", le député Ntambwe Eliezer a déploré le fait que des acteurs clés du combat pour la démocratie comme Diomi et Diongo n'ont pas pris part aux consultations initiées par le Premier ministre. Toutefois, des sources concordantes renseignent que les anciens prisonniers politiques ne feront pas partie du gouvernement Sama.


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