Selon le porte-parole de Fatshi, la réaction au message des prélats catholiques n'engage que son auteur !

La réaction de la direction de communication de la Présidence à la déclaration de la CENCO relève d’une démarche personnelle qui ne concerne pas la personne de Félix Tshisekedi. C'est ce qu'a déclaré hier à la presse, le Porte-parole de la Présidence de la république, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba.

Tel dans un jeu de ping-pong, l’opinion a assisté depuis le début de cette semaine à des échanges parfois acerbes entre la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et la Présidence de la République au sujet des élections de 2023. Réagissant à l’alerte lancée par les prêtres catholiques sur le retard accusé dans les préparatifs des prochains scrutins, le porte-parole du chef de l’État Kasongo Mwema a affirmé que Félix-Antoine Tshisekedi n’avait aucune intention de franchir la limite des échéances électorales.

Pour la boucle autorisée du Président de la République, les élections de 2023 auront bel et bien lieu. Il a appelé les évêques catholiques, à qui il reconnaît la liberté d'expression, au calme et les a rassurés de bonnes intentions du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

"Il n'y a dans l’esprit du Chef de l’État aucune intention de franchir la limite des échéances constitutionnelles. Le Président de la République n’a jamais nié la nécessité d’organiser les élections en 2023. La crainte des évêques ne se justifie pas", a-t-il déclaré.

Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba a saisi cette occasion pour demander aux prélats catholiques de ne pas prêter au Président de la République les intentions qu’il n’a pas. "Je leur demande de garder le calme et de faire confiance», a-t-il tempéré.

"Nous savons tous que le les évêques sont libres en tant que citoyens congolais d’exprimer leur crainte, leur étonnement. Je leur demanderai tout simplement de garder leur calme et de faire confiance. Qu’ils laissent le Chef de l’État dérouler son calendrier jusqu’à 2023", a-t-il ajouté.

Répondant à une question de la presse, Kasongo Mwema estime qu’il n’y a aucune raison qui peut pousser les gens à douter de l’organisation des élections à tous les niveaux en 2023.

À ceux qui évoquent le retard dû notamment au manque des moyens, il rappelle que ce n’est pas la première fois que l’organisation des élections en RDC soit confrontée à des difficultés d’ordre financier. Il dit ne pas voir le moindre indice qui laisserait penser à un éventuel glissement.

"Il y a de retard, mais travaillons ensemble pour avoir effectivement les élections en 2023. C’est la raison pour laquelle le Chef de l’État demande à l’ensemble de la classe politique de l’accompagner pour qu’on respecte le délai constitutionnel en 2023. Plutôt que de lui prêter des intentions qu’il n’a pas, accompagnons - le jusqu’à la fin de ce processus", a-t-il exhorté.

Pour le porte-parole du Président de la République, après la nomination du Premier ministre, la mise en place du nouveau bureau de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’heure est à présent au travail. D’où l’importance d’accompagner le chef de l'Etat qui, a-t-il déclaré, n’a jamais manifesté la moindre intention de ne pas organiser les élections dans le délai prévu par la loi.

"C’est une intervention personnelle. La présidence de la République n’a pas publié un communiqué dans ce sens. Sinon il porterait la signature du directeur de cabinet. Il faut considérer cela comme une précipitation qui n’a pas respecté toutes les procédures pour être mis en ligne", a-t-il indiqué.

Dans leur message, des évêques catholiques de la CENCO ont mis en garde contre un éventuel glissement en 2023. Dans sa réaction qui ne s’est pas fait attendre, la direction de communication de la Présidence a qualifié cette déclaration de posthume excessive et insurrectionnelle. 


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