Le Front commun pour le Congo (FCC) ne participera pas au gouvernement du Premier ministre Sama Lukonde, à qui il souhaite cependant bonne chance dans l’intérêt du peuple congolais. La famille politique de l’ancien président Joseph Kabila a fait cette déclaration dans un communiqué publié hier jeudi 25 mars et signé par Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, président de la cellule de crise de la plateforme kabiliste.








«Ceux d’entre les membres du FCC qui, tentés par la course au partage des postes illégitimes, se retrouveront dans ce gouvernement, le seront donc en contradiction avec les valeurs et options de la famille FCC», souligne Raymond Tshibanda.

Pour le Front commun pour le Congo, on est face à un «déni systématique de la constitution, des lois et des règlements qui régissent la gouvernance politique du pays». La plateforme kabiliste parle d’un ancrage dans l’illégalité et d’un mépris «manifeste» à l’égard de la constitution Rd congolaise.

Il faut rappeler que début février dernier, dans des termes presque identiques, les sénateurs du FCC, par la voix de leur porte-parole, le Sénateur Chikez Diemu, avaient condamné «le recul démocratique constaté dans les institutions du pays». Ils en voulaient pour preuve la convocation illégale, selon eux, d’une plénière au Sénat par le secrétaire général le 4 février dernier.

Tout en n’excluant pas des prérogatives constitutionnelles que l’article 64 confère au peuple congolais, ces sénateurs avaient interpelé le chef de l’État à ce sujet.

Se considérant comme gardien des acquis démocratiques et d’une transition pacifique légués aux Congolais de toutes tendances, le FCC, - en tout cas ce qu’il en reste après la transhumance -, fort de ses convictions idéologiques, continue le combat pour la démocratie et la liberté. A l’instar de ce village d’irréductibles Gaulois. 

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