L'organisation des élections générales en 2023 continue de défrayer la chronique. Au cours de la cérémonie d'investiture du Comité fédéral de l'UDPS-Funa, le dimanche 7 mars courant, le Secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya est revenu sur la question.

Selon Augustin Kabuya, pour avoir des élections crédibles en 2023, il faut absolument au préalable penser à la question de l'identification de la population.

"L'UDPS est pressée d'aller aux élections mais à une seule condition, qu'on puisse identifier les Congolais. Qui est Congolais et qui ne l'est pas, parce que nous ne voulons pas qu'il y ait des troubles comme lors de dernières élections ici. Nous UDPS, avions dit ceci : si nous accédons au pouvoir, nous allons organiser de vraies élections. Nous allons identifier les vrais Congolais pour aller aux élections ", a déclaré le SG du parti présidentiel.

A ceux qui pensent que l' UDPS a l'intention de ne pas organiser les élections en 2023, Augustin Kabuya crie à la diabolisation. Il appelle la population congolaise au calme et précise qu'il n y a nullement l'intention de ne pas respecter le délai constitutionnel.

SILLONNER TOUT LE PAYS EN 2021

"Que personne ne fasse peur à personne. Ça, ce n'est qu'un début. Nous allons sillonner tout le pays en 2021 pour montrer le rapport de force. Nous, nous n'aurons jamais peur des élections", a-t-il indiqué.

Cette déclaration du secrétaire général de l'UDPS intervient après celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui a mis en garde contre toute tendance à ne pas organiser le scrutin dans le délai constitutionnel.

Les prélats catholiques avaient, dans leur message du 1er mars dernier lu par l'abbé Donatien Nshole, appelé le Parlement à se pencher, en priorité, à la session de mars, sur les réformes électorales.

Bien avant la CENCO, l'ancien premier ministre, Adolphe Muzito avait, au cours d'une tribune, attiré l'attention sur ce qu'il a qualifié de la nécessité de veiller à ce que le régime actuel ne puisse pas "glisser".

Des experts électoraux comme Gerard Bisamu, secrétaire exécutif de l'AETA a épousé ce point de vue. Il a, au cours d'une interview accordée récemment à la presse, demandé à l'Assemblée nationale de convoquer le président de la CENI pour défendre son rapport en vue de dégager des perspectives pour les élections à venir.

Pour rappel, Richard Ilunga, directeur général de l'Office National d'Identification de la Population (ONIP), avait appelé les députés nationaux et sénateurs à prendre en compte l'identification de la population dans la loi de finances 2021.

Il a annoncé en septembre 2020 que le recensement général de la population devrait coûter 350 millions USD. L'opération projetée pour cette année, devrait se clôturer en décembre 2022, soit une année avant les élections.


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