Gabriel Kyungu Wa Kumwanza est formel. Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, n’envisage pas de bloquer la probable candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle de 2023.
De passage sur le plateau de l’émission Questions publiques animée par Peter Tshiani, le président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a affirmé, sans peur d’être contredit, que le chef de l’État est l’un des Congolais favorables à l’acceptation de plusieurs nationalités.
D’un revers de la main, « Baba » Kyungu a balayé toutes les allégations d’exclusion de candidats présidentiables et les qualifie de pures supputations. Pour lui, Félix Tshisekedi n’a aucun intérêt à exclure ses adversaires.
«C’est uniquement des supputations, ça ne peut pas entrer dans notre raisonnement. S’il y a quelqu’un qui ne trouve pas d’inconvénient qu’un Congolais puisse avoir plusieurs nationalités, c’est Félix. Je l’engage. Il n’a pas le temps d’exclure les gens pour une quelconque intention», a déclaré Kyungu wa Kumwanza.
Partant de ce postulat, le leader de l’UNAFEC a précisé que le président de la République n’est à l’origine d’aucun projet de révision de la Constitution ou de la loi électorale qui viserait d’écarter certains candidats à l’élection présidentielle de 2023 au motif qu’ils ne sont pas Congolais de père et de mère.
En revanche, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza a fait savoir que les auteurs de cette machination ont été à la base de l’exclusion du leader de Ensemble lors des élections de décembre 2018. «C’est archi-faux, c’est de la surenchère. On connaît les gens qui ont empêché le chairman Moïse Katumbi d’entrer chez lui à Kasumbalesa, ce sont là les gens qui veulent l’exclure», a-t-il dénoncé.
Kyungu reste rassembleur. Le patriarche veut que les Congolais vivent en harmonie surtout pas Katumbi et Félix Tshisekedi qui ont beaucoup milité pour l’alternance dans ce pays.