Christophe Mboso N'Kodia Pwanga a interpellé les députés nationaux originaires de l’Est de la RDC ce lundi 29 mars à l’ouverture de la plénière au sujet des rapports que certains d’entre eux entretiennent sur les violences dans l’espace appelé « Grand Kivu ».

« Je vais parler de ça. Je vais vous demander de quitter les groupes armés. Vous les collègues du Grand Kivu, quittez les groupes armés, je vais le dire », a dit le président de l’Assemblée nationale aux députés.

Bien plutôt, les élus des provinces de l’Est du pays avaient dénoncé en pleine plénière la persistance des violences dans la partie orientale du pays.

« Lors de l’ouverture de notre session, nous avions dit que l’Assemblée nationale mettra en œuvre la diplomatie parlementaire pour contribuer au rétablissement de la paix dans notre pays. Pour réussir ce défi, l’Assemblée nationale lance également un appel pathétique à tous les compatriotes impliqués d’une manière ou d’une autre dans les massacres de notre population », a dit Christophe Mboso N'Kodia Pwanga dans son discours d’ouverture de la plénière.

Avec 455 violations et atteintes des droits de l’homme, les provinces affectées par les conflits armés concentrent la majorité (92%) des violations et atteintes aux droits de l’homme documentées dans le pays, selon le rapport mensuel du BCNUDH. Elles ont entraîné la mort d’au moins 194 civils, dont 23 femmes et 12 enfants. A l’instar du mois précédent, les combattants des groupes armés sont les principaux responsables des violations commises dans ces provinces (70%). La majorité des violations et atteintes a de nouveau été enregistrée dans la province Nord-Kivu (228 violations, soit 50% des violations commises dans ces provinces), de l’Ituri (103 violations), du Sud-Kivu (35 violations) et au Maniema (26 violations).

Armand Mumbilayi
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