"Je ne peux pas encore dire que mon inquiétude a été entendue dans la mesure où tout est encore flou", déclare, sur Top Congo FM, le député national Eliezer Thambwe, un de 251 signataires des pétitions pour le départ de l'ancien bureau de l'Assemblée nationale. Ce dernier avait, il y a quelques jours, réclamé ouvertement des portefeuilles ministériels en guise de couronnement de leur combat.

"Vous avez constaté (que le Premier ministre) a reçu presque tout le monde sauf les conservateurs du combat et de la vision d'Etienne Tshisekedi. Je peux citer Franck Diongo, Diomi Ndongala (tandis que) le Président de la République, c'est quelqu'un qu'on rencontre quand lui a besoin de vous parce qu'il a un agenda chargé", fait-il observer.

"Ce que je souhaite pour les députés pétitionnaires, c'est la reconnaissance, parce que la révolution est parlementaire", clame le député national qui regrette le "combat de positionnement que les uns et les autres sont en train de mener" chacun de son coté.

Sans doute, par "révolution parlementaire", Eliezer Thambwe fait allusion, pour reprendre ses propos, au "risque pris (par les députés pétitionnaires) pour se débarrasser du régime, faire basculer la majorité, faire partir le bureau Mabunda que personne ne croyait (possible) même quand le Chef de l'Etat l'avait annoncé".

Pendant ce temps, "les Chefs de partis n'y croyaient pas : les uns menaçaient, les autres attaquaient, surveillaient les mouvements des députés, faisaient des déclarations contre les élus qui s'engageaient à faire changer les choses", a encore, rappelé l'élu de Kinshasa sous le label Alliance des mouvements du Kongo" regroupement politique proche de Moïse Katumbi.
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