Le président de l’Assemblée nationale a, au cours de la plénière de ce mercredi 21 avril, évoqué le débat suscité après la publication du gouvernement de l’Union sacrée, qui a conduit à la création d’un groupe des députés dits » révolutionnaires ».
Christophe Mboso estime que ce débat est l’expression du droit à la différence, lequel fait la grandeur de la Chambre basse du Parlement et un indicateur majeur du renforcement de la culture démocratique en RDC.
« Nous sommes bien plus puissants lorsque nous nous tournons les uns vers les autres et non les uns contre les autres, lorsque nous célébrons notre diversité… et ensemble abattons les murs imposants de l’injustice. Les honorables députés qui ont animé ce débat se sont adressés à l’autorité compétente, le président de la République, chef de l’Etat, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Initiateur de l’Union sacrée de la nation », a-t-il dit.
Fustigeant la diabolisation d’une frange d’élus nationaux dans l’opinion, le speaker de l’Assemblée nationale rassure le peuple congolais « qu’aucun de ses élus n’a conditionné l’investiture du gouvernement de l’Union sacrée de la nation ».
Après la publication du gouvernement, un centaine de députés ont exprimé leur frustration. Ils se disent marginalisés au profit de ceux qui n’ont même pas combattu pour la déchéance du bureau Mabunda et du gouvernement Ilunkamba. En plus, ils dénoncent aussi la sous-représentation de certaines provinces.