Le régime installe ce que l’on appelle le forcing et barbarie dans l’application de certains textes légaux. Les cas sont légion et crucifient la jeune démocratie en plein envol.



Le dernier cas en date est les élections qui viennent d’avoir lieu ce mardi 20 avril 2021 à la Cour Constitutionnelle de la RD Congo où elles ont été organisées sans préalablement procédé au tirage au sort pour renouveler à un tiers la composition de la Cour conformément aux articles 158 alinéa 4 de la constitution et l’article 6 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de cette Institution de soutien à la démocratie.


Et pourtant le Centre de recherches et d’Études sur l’État de droits envoyez Afrique ( CREDA) avait écrit au Chef de l’État pour que cet état de choses soit vite corrigé avant les élections de la Haute Cour de Justice.


 »Nous avons voulu mettre en exergue le fait que la Constitution a voulu que la Cour constitutionnelle soit renouvelée tous les trois ans. Mais en ce moment précis, après six ans de fonctionnement la Cour n’a pas été renouvelée pour la deuxième fois. Ce qui fait que les six juges de la première composition et ceux qui les ont remplacés n’ont plus de mandat régulier », a fait savoir CREDA.


Au grand dam des lois de la République, le régime actuel y passe en convoquant des élections sans tirage au sort qui ont consacré la victoire à Dieudonné Kaluba Dibwe comme président de la Cour Constitutionnelle en remplacement de Benoît Lwamba démissionnaire depuis plus d’une année.


Signalons que les juges nommés par ordonnance présidentielle en juillet 2020 avaient prêté serment devant le Président de la République en août de la même année , sur fond de sabotage de la part de certains sénateurs , députés nationaux , ministres et Chefs des corps constitués réunis sous le label FCC. Ce qui ouvre la voie à une crise ayant débouché sur le divorce en décembre dernier de la coalition au pouvoir FCC-CACH.


Le pays prend t-il la bonne direction ? La démocratie renforcée par la passation pacifique et civilisée du pouvoir en janvier 2019 entre Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi est foulée aux pieds par ce dernier.

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