Le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Jean-Marie Mangobe, a été convoqué par le parquet général près la Cour de cassation. Il devra s’y présenter ce jeudi 29 avril 2021, “pour des faits dont connaissance vous sera communiquée sur place”, souligne la lettre.




“J’ai l’honneur de vous inviter à vous présenter à l’office de Monsieur le Procureur Général près de la Cour de Cassation, sis boulevard du 30 juin building CNSS (ex INSS), 2eme niveau à Kinshasa/Gombe, ce jeudi 29 avril 2021, à 11 heures 30”, lit-on dans cette lettre signée ce mercredi 28 avril par son Secrétaire général, Alexis Amisi Ometete.


Depuis septembre 2020, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a ouvert des enquêtes pour “le détournement des fonds alloués à la gratuité de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST)”. Selon les services de communication de l’IGF, au moins 17 personnes sont citées dans le rapport publié le 18 novembre 2020, après la mission des inspecteurs sur le contrôle de la Paie des Enseignants ainsi que sur la situation de mise à disposition des fonds au profit du ministère de l’EPST.


Les révélations faites par l’IGF dans ce rapport évoquent par exemple l’existence au sein du ministère de l’EPST, de faux arrêtés antidatés de recrutement des agents et de création des écoles fictives ainsi que l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant qui est pourtant le principal destinataire de la gratuité de l’enseignement.


Hier mercredi, le Ministre sortant de l’EPST Willy Bakonga qui serait aussi impliqué dans le détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement a été finalement extradé vers la République Démocratique du Congo (RDC) en provenance de la République du Congo. Willy Bakonga a été arrêté à Brazzaville, accompagné de son fils, alors qu’il se rendait discrètement à Paris pendant qu’il a été interdit de quitter la RDC suite à une information judiciaire ouverte contre lui pour notamment détournement de deniers publics et signature des “faux arrêtés” engageant des enseignants fictifs, selon l’Inspection Générale des Finances (IGF).

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