Digne fils du Grand Equateur, plus précisément de la Tshuapa,  avec son bastion  à Befale, Loli Nkema Liloo, Président National de l’Alliance pour la Gouvernance des Valeurs, AGV en sigle, préconise, en effet,  que la priorité du choix  des membres du Gouvernement Sama Lukonde soit porté vers les dirigeants des Forces Politiques qui, dès le début, ont soutenu et adhéré publiquement à la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, juste après l’alternance pacifique et civilisée du pouvoir, telle qu’intervenue, le 24 janvier 2019 au Palais de la Nation.








Puis, il recommande que l’on tienne compte  également  de  ceux qui, haut et fort, ont mené la révolution parlementaire en vue de la requalification de la Majorité. Allusion faite ainsi aux pétitionnaires dont l’apport aura été littéralement la clé de voûte  sans laquelle le renversement  des rapports des forces au Palais du Peuple  n’aurait été qu’un pur leurre. 


Dans une  réverbération aux accents musclés, Loli Nkema Liloo, acteur politique, agent de développement et opérateur économique de renom, juge équitable que  la formation du Gouvernement soit  basée  sur  des critères  qui garantiront la désignation des membres ayant intériorisé la vision de l’actuel Président Tshisekedi et qui soient capables de s’investir dans l’œuvre salvatrice    de  la construction d’un pays réellement  fort, puissant, uni et d’un Etat de droit au cœur de l’Afrique.


Contexte


L’opinion tant  nationale qu’internationale a des yeux rivés, depuis le 15 février 2021, du côté de l’Hôtel du Gouvernement où siège le tout nouveau  Premier Ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge,  pour connaître l’ossature de son  équipe gouvernementale, après les toutes les frasques récessives et fantasques enregistrées   à la suite de   la rupture de la coalition FCC-CACH et de l’avènement de l’Union Sacrée de la Nation.


Dans l’entre- temps, c’est la guerre qui sévit dans le microcosme politique où les  acteurs politiques se bousculent au portillon, rivalisent d’ardeur  et  se disputent des places au sein de cet exécutif qui incarnera, désormais,  la vision de  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.


Dans cette bouillabaisse marquée essentiellement  par la course effrénée  vers le partage du gâteau en termes des postes des responsabilités,  des réflexions fusent d’ici et  là sur les critères de choix de ces animateurs.


C’est ici qu’intervient   Loli Nkema Liloo, Président National de  l’Alliance pour la Gouvernance des Valeurs, AGV en sigle,  parti membre de l’Union sacrée de la Nation, pour couper l’herbe sous les pieds des artisans de la bataille des postes.


Il a suffi  d’une  interview qu’il  a  accordée exclusivement  à La Prospérité hier, ce mercredi 7 avril 2021,  en début d’après-midi,  pour qu’il     brise   l’omerta et se déchaîne pour  indiquer à Félix Tshisekedi et Sama Lukonde Kyenge, à titre de contribution personnelle,  quelques pistes de sortie.


A la tête de l’AGV, son parti  créé en 2010 dont le siège national est basé dans la province de la Tshuapa, précisément dans la localité de Befale, Loli Nkema Liloo  estime, par ailleurs, qu’il faudrait privilégier les acteurs et forces politiques qui soutiennent, depuis toujours, même lorsqu’ils furent  dans l’ancienne Opposition, la vision de Félix Tshisekedi et ses ambitions grandioses pour un avenir radieux du  pays.


Une manière,  pour ces derniers, souligne-t-il, de les encourager à soutenir à bras-le-corps  la suite de  ce mandat quinquennal en posant des actes républicains, patriotiques et de développement. Lucia, date d’envoi : 25 février


Il a insisté, particulièrement, sur  les pétitionnaires  qui ont initié la motion de défiance contre le Bureau Mabunda à l’Assemblée Nationale, le Bureau Thambwe Mwamba au Sénat et l’ancienne équipe gouvernementale dirigée par Sylvestre Ilunga Ilunkamba.


Sans eux, rappelle-t-il,  le renversement de la  situation au niveau  des  pouvoirs exécutif et législatif n’auraient guère été possible en l’espace de trois mois, comme cela l’a été en RD. Congo.


Pour leur acte volontaire et sincère d’adhésion   à l’Union Sacrée de la Nation, à la  vision politique et patriotique prônée par Félix Tshisekedi  et ce courage qui, du reste, fut pris au risque d’être désavoués et chassés   de leurs regroupements politiques respectifs, Loli Nkema estime qu’ils méritent, à son avis, de se retrouver au prochain gouvernement et d’être au service du peuple congolais. Et même là, il n’est pas question de les prendre tous. D’où,  un tri axé sur la probité morale s’impose.


Bémol


Cependant, cet acteur politique qui pratiqua  de l’Opposition  centrée autour des valeurs chrétiennes  tout au long de l’ancien régime Kabila, pense  que la désignation des animateurs en provenance d’autres forces politiques qui ont rejoint l’Union Sacrée de la Nation, au moment de l’accalmie politique observée après le chamboulement du système politique passé, doit être géré avec minutie et tact.


Cela, pour éviter de nommer des acteurs qui ne seront là qu’à la recherche de la satisfaction de  leurs intérêts personnels. Ce  qui plongera de nouveau le pays dans le fameux cycle perpétuel et désolant de la rétrogradation, tout en sacrifiant ainsi l’émergence du pays et en  foulant au pied les attentes, pourtant multiples,  du peuple congolais en l’action de tout prochain gouvernement de Sama Lukonde Kyenge Jean-Michel.


Taille et défis ?


Quarante-cinq (45) membres seraient  suffisants, selon Loli Nkema, pour constituer le Gouvernement qui sera piloté par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Ce gouvernement, a-t-il enchaîné, devra être efficace dans ses actions, efficient  dans ses initiatives visant  à résoudre les problèmes réels des congolais et prompt à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation.


Toutefois, il note trois  défis majeurs qui constitueront le cheval de bataille de la toute nouvelle composition d’une des branches du pouvoir exécutif. Il a cité, en premier lieu, la lutte contre  l’insécurité dans toutes ses facettes avec les guerres et violences grandissantes à l’Est du pays, l’insécurité sociale à cause de la précarité qui frappe la population et l’insécurité politique qui engendre des conséquences parfois désolantes en termes  d’interpellation, de sensibilisation des masses difficiles à maîtriser et des actions dangereuses menées par des personnes mal intentionnées à l’égard des civils et de leurs biens.


Deuxièmement, il a noté le défi social et les réformes électorales et institutionnelles, pour garantir la stabilité et assure à l’Etat congolais,  la puissance et l’autorité dont il aurait besoin pour restaurer la paix sur l’ensemble du territoire national.


Situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles


Quoi qu’il en soit, Loli Nkema Liloo  recommande   à Félix Tshisekedi de ne pas lésiner sur les moyens pour prendre des mesures exceptionnelles en vue de  faire face, en cas de nécessité, aux situations exceptionnelles.


Dans cette acception, le leader de l’AGV, sans mâcher les mots,  n’exclurait pas le recours, par exemple,  à l’imposition de  l’Etat d’urgence, de  l’Etat d’exception, si jamais des perturbations majeures tentaient  d’écorner la mise en œuvre de son ambitieux projet porté par l’Union sacrée de la nation. D’autant plus  qu’à terme, lorsqu’il sera question de revenir vers le Peuple congolais pour lui rendre compte, il  sera le seul et unique comptable du bilan  de sa mandature.

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