La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo reste préoccupante. Depuis le début du premier trimestre de 2021, plusieurs cas de tueries sont rapportés dans les deux provinces du Kivu, de même qu’en Ituri. 






Pour le « résistant » Martin Fayulu, Coordonnateur de la coalition d’opposition LAMUKA, ces exactions laissent croire que les opérations des Forces Armées de la RDC sont « systématiquement sabotées » et ce, pour des « raisons inavouées ». Il a manifesté son ras-le-bol ce samedi 3 avril à la suite des récentes exactions des civiles dans la nuit du 31 mars au 1er avril à Beni, dans le Nord-Kivu.


« Les massacres des congolais dans les Kivu dépassent tout entendement. C’est à croire que les opérations menées par les FARDC sont systématiquement sabotées pour des raisons inavouées. Mes condoléances aux familles des victimes des tueries de la nuit du 31 mars au 1er avril à Beni », a-t-il décrié.


Le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, dans son dernier rapport sur la situation en RDC couvrant la période du 2 décembre 2020 au 18 mars 2021, note que depuis décembre, les ADF ont mené 44 attaques en territoire de Beni. Ces attaques ont fait 178 morts parmi les civils, dont 48 femmes et 2 garçons. Au mois de décembre, le groupe armé ADF avait concentré ses attaques sur le secteur de Rwenzori qui jouxte l’Ouganda, tout en restant dispersés sur quatre secteurs en territoire de Beni.


Retranché dans l’Est de la RDC depuis 1995, l’ADF est le groupe armé le plus sanglant ayant opéré au cours des 7 dernières années en RDC, pays où des chercheurs ont récemment identifié plus de 120 groupes armés actifs. L’ADF est accusé d’être auteur de nombreux massacres dans le territoire de Beni, ayant fait des milliers de morts depuis 2014.

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