Avec l’avènement des « Warriors », la RDC amorce un nouveau virage de sa destinée historique. Ce sont ces ministres « guerriers » du premier gouvernement de l’Union sacrée de la nation (USN) qui doivent donner l’image d’un « Congo nouveau » suivant la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les Congolais qui n’ont plus d’excuse à accorder au locataire du Palais de la nation après les deux années tumultueuses de la cogestion du pays entre le FCC de l’ancien président Joseph Kabila et le CACH du président Tshisekedi, veulent maintenant voir le gouvernement de l’USN passer des paroles aux actes.
Des dossiers, tous prioritaires, s’accumulent… Il y a déjà le grand combat à mener contre le « mal congolais » qui est la corruption. Un combat qui aura une incidence positive, notamment sur l’augmentation d’argent dans les caisses du Trésor public, qui sonnent toujours creux.
Autre dossier urgent du gouvernement des Warriors, c’est le retour de la sécurité à l’Est où depuis 2014, des attaques des rebelles ADF ont fait des milliers de morts au Nord-Kivu. Il s’ajoute à ces deux défis majeurs, celui de la construction du pays et de la lutte contre la pauvreté.
À tous ces défis qui se posent, et qu’il faut à tout prix relever, le gouvernement Sama Lukonde propose un programme d’actions 2021-2023 axé sur la construction d’un « État fort, prospère et solidaire ». Ce programme reprend 343 actions, sélectionnées en fonction de leur impact et de leur visibilité. L’on note en gras, l’impératif de la relance et de la diversification de l’économie.
Et dans le fond, les Warriors de Sama Lukonde promettent de transformer la République Démocratique du Congo en un véritable chantier articulé autour de 15 piliers essentiels. Il s’agit des défis que l’exécutif national s’engage à relever durant le reste du quinquennat de Félix Tshisekedi. Il y a : la pacification de l’Est du pays, notamment Beni, Butembo, Minembwe et Ituri ; le renforcement de l’autorité de l’État, la promotion de l’État de droit et de la démocratie ; la participation au leadership, à la consolidation de la paix, à la stabilité et au développement de l’Afrique, la redynamisation de la diplomatie et réhabilitation de l’image de marque du pays ; la lutte contre la corruption et les crimes économiques ; l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, des entreprises du portefeuille et des finances de l’État ; l’amélioration du climat des affaires et promotion de l’entrepreneuriat et de la classe moyenne ; la diversification de l’économie et création des conditions d’une croissance inclusive ; la modernisation des infrastructures de base et aménagement du territoire national ; la promotion et développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; la lutte contre le changement climatique et création des conditions d’un développement durable ; l’amélioration des conditions sociales : Logement, Santé, Éducation et Emploi ; le développement du secteur de l’eau et de l’électricité ; la lutte contre la pauvreté et la marginalisation sociale ; l’autonomisation de la femme et promotion de la jeunesse ; la promotion de la culture, des arts, du sport et des centres de loisirs.
Il est donc clair que le président de la République et son gouvernement sont portés par l’ambition d’incarner le renouveau politique auquel aspirent les Congolais. Des réponses précises sont ainsi attendues au besoin de changement qui est réel et palpable dans tous les domaines.
Comme pour dire qu’il y a une ferme volonté de mettre le pays sur une trajectoire, promettant un développement véritablement durable au profit de tous ses habitants. Et pour réussir, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et l’ensemble de son équipe gouvernementale auront naturellement besoin du soutien de toute la population dans une société plus unie, plus solidaire, plus juste et préparée à embrasser les défis comme les opportunités à venir.
Le Potentiel