«Il faudrait réserver la fonction de Président de République aux congolais et congolaises nés des pères et mères congolais», avait déclaré Noël Tshiani Muadiamvita, candidat malheureux à la Présidentielle de 2018. Selon lui, en effet, cette proposition vise à s’assurer de la loyauté totale du Chef de l’État à la RD. Congo et au peuple congolais.




Vraisemblablement, cette proposition continue à faire couler beaucoup d’encres et salives dans l’agora politique congolaise. Et même temps, elle divise la classe politique de la République Démocratique du Congo.


En revanche, les affidés de Moïse Katumbi à l’occurrence Jean-Claude Muyambo, Daniel Safu et d’autres figures emblématiques de l’Ensemble pour la République, n’entendent pas digérer cette plaisanterie de mauvais goût. Il ne s’agit ni plus, ni moins, que des pires distractions.


Son discours, d’aucuns le qualifient aussi rétrograde que séparatiste dont la RD. Congo n’a cure en ce moment précis. «Il a tout simplement dérapé en déterrant la question de nationalité», estiment certains observateurs de bon aloi.


Étant au centre du débat, Noël Tshiani a, dans sa réplique aux nombreuses flèches, insisté sur le fait que la fonction de Président du pays soit verrouillée. Comme pour dire qu’il maintient mordicus sa proposition, telle qu’il a été présentée.


Autrement dit, il est tellement en plein vol qu’il n’entend ni reculer, ni abdiquer. Si ce n’est de foncer tout droit vers son approbation par le Parlement.


Face à cette problématique, Moïse Katumbi, lui-même Président d’Ensemble pour la République, est sorti de son silence. Ce dimanche 30 mai, en effet, il s’est senti viser par cette démarche de Noël Tshiani. D’où, il a confirmé devant la presse qu’il est véritablement congolais.


«Moïse Katumbi n’est pas congolais, il faut laisser ça au demandeur d’emploi… C’est permis à tout le monde de rêver. C’est de l’utopie. Moi, je ne suis pas quelqu’un qui pleure» a-t-il déclaré depuis Lubumbashi.


A l’entendre dire, son parti va se défendre sur base de la constitution de la RD. Congo et l’hymne national. Par la même occasion, il ne veut pas accepter les choses qui vont remettre son parti en arrière. Aussi, indique-t-il, le Congo à tant souffert et un bon congolais aujourd’hui c’est celui qui va faire avancer le pays.


Visiblement, la guerre est désormais déclarée. Wait and see!

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