L’inspecteur général des finances, Jules Alingete a fait savoir que tant qu’il n’y aura de procès sur le dossier Bukanga Lonzo, il n’arrêtera pas la polémique sur la débâcle de ce parc Agro alimentaire.



Le responsable de cette institution attachée à la Présidence accuse Matata Ponyo, cité de son rapport avec d’autres personnes dans le détournement des fonds alloués à ce projet, de jeter l’opprobre sur son service.


À l’en croire, « on ne peut pas se permettre de qualifier la justice de son pays comme politiquement instrumentalisée ».


À partir de la Guinée-Conakry où il se trouvait, Matata Ponyo annonçait revenir au pays pour répondre à “une justice politiquement instrumentalisée”.


« De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité. », avait t-il déclaré.


Le procureur près la Cour de Cassation avait saisi le jeudi dernier le Sénat afin que ce dernier lève les immunités parlementaire du sénateur Matata Ponyo.


L’ancien premier ministre sous Joseph Kabila est poursuivi pour des présumés détournements des fonds alloués au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.


Le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo a été créé en 2014 dans le cadre d’un partenariat public-privé entre le gouvernement et une société sud-africaine, Africom Commodities. Il devait utiliser 80 000 hectares de terres pour la production de maïs et d’autres cultures. L’État a dépensé près de 100 millions de dollars d’argent public dans le projet.


Cependant, trois ans après son lancement, le projet s’effondrait en 2017.


Pour rappel, l’ Inspection Générale des Finances (IGF) avait diligenté une enquête il y a quelques mois, sur la gestion des fonds publics (285 millions USD) décaissés par l’Etat congolais pour la mise en œuvre du projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo.


L’Inspecteur général de cette institution attachée à la Présidence, Jules Alingete avait affirmé que Matata Ponyo figure parmi les présumés détourneurs dont le nombre s’élève à dix.

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