Sans dire exactement ce qui devra être fait dans les jours et mois qui viennent en Ituri et au Nord-Kivu, le chef de l’État Félix Tshisekedi a décrété ce lundi 3 mai dans la soirée, l’état de siège dans les deux provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, pour engager des opérations militaires de grandes envergures devant ramener la paix dans cette partie du territoire national.





Dans son allocution télévisée, Félix Tshisekedi a rappelé ses engagements pris pendant la campagne électorale et pendant son investiture. Car en effet, le fils d’Étienne Tshisekedi avait promis de faire tout ce qui était en son pouvoir, pour éradiquer l’insécurité à l’Est de la RDC. Maintenant que l’état de siège vient d’être décrété, l’on croit savoir ce qu’il adviendra dans un avenir proche. Déjà, les autorités politico-administratives seront remplacées par du personnel militaire et policier. Certaines libertés seront restreintes à la limite de ceux qui sont inscrites dans la constitution.


Pour ce faire, le chef de l’État a ordonné au gouvernement de prioriser les besoins de l’armée en ce qui concerne les opérations au front. Tout en louant la bravoure des FARDC, le président de la république appelle à la mobilisation générale tout azimut, pour soutenir les efforts de l’armée qui est confrontée à plusieurs groupes armés et terroristes opérant à l’Est depuis plus de deux décennies maintenant. C’est dans sa peau de garant de la Nation que les téléspectateurs ont vu un Félix Tshisekedi moins jovial, avec un visage marqué et une voix mélancolique mais déterminée, que le président RD Congolais a promis de mettre fin à la tyrannie qui sévit à l’Est.


Appel des journalistes au patriotisme


Déjà la matinée de ce lundi 03 mai, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication et de Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a vivement exhorté les journalistes et leurs organes de presse à plus de patriotisme.


«…je voudrais ici attirer l’attention des professionnels de médias que l’exercice de votre métier ne vous exonère pas de votre devoir patriotique de soutenir nos forces armées et notre police. Nous devons privilégier la cohésion et les médias sont les vecteurs dont on a besoin en ce moment pour y arriver. Nos frères des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où se déploie cet état de siège ne devraient pas se sentir seuls et isolés. Nous avons tous un devoir de solidarité et de soutien à leur endroit. Et les médias ont aussi mission d’accompagner cet effort de cohésion», a-t-il martelé.

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