En niant devant la presse internationale, la réalité des crimes graves perpétrés à l’Est de la RDC, Paul Kagame ignorait-il à ce point qu’il touchait à une corde sensible pour les congolais connus pourtant pour leur patriotisme. Depuis lors, les réactions fusent de toute part.



Dernière sortie en date, c’est celle du professeur Néhémie Mwilanya, Coordonnateur National du FCC, qui affirme « qu’à propos des massacres commis à l’Est : la vérité et la justice constituent des bases solides de la paix et de la sécurité entre nations. la lumière sur les allégations d’atteintes graves aux droits de la personne humaine ne devrait nuire à personne. bien au contraire ».

Pour certains observateurs, le professeur Mwilanya, éminent juriste, emboîterait le pas à tous ceux qui militent pour l’instauration d’un tribunal pénal international dont la mise en oeuvre requiert pourtant certains préalables.


Une chose reste vraie, dans le camp FCC, la souffrance du peuple dans cette partie du pays est au coeur des préoccupations de la plateforme kabiliste. le 23 juillet 2020, le FCC avait d’ailleurs mobilisé plusieurs millions de congolais sur l’ensemble du territoire national pour dénoncer la détérioration de la situation sécuritaire en RDC.


Le ton arrogant de Paul Kagame a placé le Président Felix Tshisekedi dans un embarras pour ne pas dire dans une position d’humiliation plutôt mal venue pour un Président en exercice de l’Union africaine. Privé de son verbe offensif, il s’est visiblement replié sur Jean Marc Kabund qui a fustigé le négationnisme de Kagame.


Pour des propos quasi similaires prononcés il y a quelques années au Conseil de sécurité, l’ambassadeur rwandais de l’époque essuya une réponse fumante du représentant congolais, l’ambassadeur Gata Mavita en poste à New York. C’était sous le régime de Joseph Kabila, leader intraitable face à toute démarche qui tenait à effacer la valeur du congolais et à piétiner la RDC.


Les choses auraient elles changé ? « le peuple d’abord » est-ce un slogan qui compte uniquement en interne et qui se dissipe dans le dédale des relations internationales? De ce point de vue, Christophe Lutundula, le nouveau Ministre des affaires étrangères de la RDC, fait piètre figure à côté de l’inoxydable She Okitundu.




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