Au cours d’une séance plénière à la chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, le sénateur Tshikez Diemu a exprimé son indignation par rapport à la situation catastrophique que traverse actuellement l’ensemble des provinces du pays.







Selon lui, la situation est pire que lors de la 1ère ou la deuxième République qu’il a vécu. « Je voudrais juste, Monsieur le président, vous dire une phrase qui attire mon attention, que la situation est grave ! Nous qui avons eu de la chance, vous-même y compris, d’être sous la Première République et la deuxième République, notre pays n’a jamais connu une situation où toutes les bases sont déstabilisées », a déploré d’un ton fort le sénateur Tshikez Diemu, s’adressant au président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo et à ses collègues sénateurs.  

Cet élu des élus de la province du Lualaba qui regrette la passivité du Chef de l’État, qui est pourtant le garant du bon fonctionnement des institutions, est allé plus loin jusqu’à estimer qu’ailleurs ce dernier devrait être accusé de haute trahison. 

« Le temps du MPR tout était au moins bien calme et l’autorité s’assumait. Mais aujourd’hui, 16 de nos provinces sont déstabilisées, a-t-on dit, dysfonctionnement, paralysées même. Et dire que nous avons des autorités qui ont été élues à cette fin là. On les appelle même “garant de la Nation », a-t-il poursuivi. 

Et d’ajouter : « sous d’autres cieux, si nous étions courageux, nous devrions l’accuser de haute trahison, le Président de la République. Il n’y a pas autre chose. Comment est-ce que ceux de nos provinces peuvent dépendre d’un Vice-premier ministre qui fait ce qu’il veut ? ». 

 
Par ailleurs, à en croire le sénateur Tshikez Diemu, beaucoup de provinces de la République démocratique du Congo connaissent une catastrophe, à l’exception de la province du Lualaba, sa province, qui prend tout un même un élan positif. 

Il faut dire que plusieurs provinces RD Congolaises ont vu leurs gouverneurs être destitués par les assemblées provinciales. Depuis, faute d’organisation des élections, elles sont dirigées par des gouverneurs intérimaires, dont certains sont aussi sous la menace d’une destitution.  

D’autres gouverneurs se sont vus être bloqués à Kinshasa par l’IGF ou le ministre de l’intérieur à l’instar de Richard Muyej du Lualaba, Zoé Kabila du Tanganyika et Paul Mputu du Maï-Ndombe. Les deux derniers ont même été destitués par leurs assemblées provinciales sans avoir l’occasion de présenter leurs moyens de défense.

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