Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 31 mai à Kinshasa, le président du mouvement politique Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC), Constant Mutamba, a affirmé que la question sur la Congolité est une question essentielle qui appelle à des profondes réflexions.





A en croire le président de la NOGEC, ne peut être candidat président de la République, un citoyen né sur le territoire congolais d’un des parents congolais.


« Pour cette limitation d’accès à la présidence de la République à une catégorie des Congolais, NOGEC avait déjà émis son point de vue. Pour NOGEC, ne peut être candidat à la présidence de la République qu’un citoyen né sur le territoire congolais de père ou de mère congolais », a-t-il déclaré.


En outre, ce cadre du Front Commun pour le Congo note que la question de la nationalité a longtemps divisé la République. Et pour ce faire, il établit une nuance entre la proposition de sa formation politique et celle de Noël Tshiani.


« Que ce soit Noël Tshiani qui estime que pour lui c’est de père et de mère, le (et) conjonction de coordination, nous nous pensons (ou) mais on ajoute en disant qu’il faut impérativement que ce compatriote naisse sur le territoire congolais. Ceci a un sens parce qu’en fait, il faut qu’il y ait un lien entre la personne qui veut briguer la magistrature suprême et le sol congolais« , a-t-il indiqué.


Il affirme, cependant, que la question de la nationalité est purement une question juridique qui va au-delà de la conception sociologique des choses.


Par ailleurs, le président de la NOGEC a également abordé la problématique des réformes électorales.

Il appelle à un mini dialogue pour éviter les erreurs des cycles électoraux passés.


« Pour ne plus plonger le pays dans des crises récurrentes, NOGEC a suggéré que des réformes électorales se fassent cette fois-ci de manière consensuelle à travers la mise en place d’une commission quadri partite qui serait composée de la majorité au pouvoir, de l’opposition républicaine et radicale, des conféssions religieuses mais aussi de la société civile. Et cette commission aurait pour mission de mettre en place une grille des réformes à soumettre au parlement pour être moulée en textes de loi« , a proposé la NOGEC.


Constant Mutamba appelle à la prise en compte de toutes

les forces politiques concernées et pas seulement celles représentées à l’Assemblée nationale. Faute de quoi, la NOGEC va organiser des actions de terrain en vue de barrer la route à toute manœuvre.


Pour rappel, la NOGEC est une structure politique créée en 2014 et dont l’objectif est celui du renouvellement de la classe politique congolaise.

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