La proposition de loi sur la reforme de la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est une nouvelle source des tensions en République Démocratique du Congo. Initiée par Christophe Lutundula Apala, actuellement Vice-premier ministre des Affaires étrangères, elle a été profondément modifiée par la Commission politique et juridique de l’Assemblée nationale.

Pour l’Eglise du Christ au Congo (ECC), dans sa forme actuelle, cette loi n’apportera aucun changement tant souhaité dans la dépolitisation de la CENI.

Selon le Porte-parole de l’ECC, le Révérend Éric Nsenga, seule la sagesse des Sénateurs, appelés à examiner en seconde lecture la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI peut sauver le pays de ce qu’il présente comme « un coup d’État contre la République ».

Il invite les élus des élus à faire preuve de sagesse « comme fut le cas avec Kengo Wa Dondo pour le recensement » et à « corriger les irrégularités »
Allusion faite à la sagesse dont avait fait preuve le Sénat en 2015, en adoptant en d’autres termes le projet de loi qui allait conditionner la tenue des élections par le recensement général de la population. Ce qui allait retarder de plusieurs années la tenue des élections.

Pour l’Eglise du Christ au Congo, il est hors de question que le Sénat, qui est qualifiée de chambre des sages, laisse passer une loi que beaucoup d’observateurs considèrent comme étant taillée sur mesure en faveur du pouvoir de Félix Tshisekedi.

Notez par exemple qu’alors que l’auteur de cette loi a préconisé dans son texte initial la suppression de l’Assemblée plénière de la CENI, qui selon lui n’a aucun pouvoir effectif, en suggérant la création d’une commission permanente d’évaluation et de contrôle (COPEC), la Commission PAJ dirigée par l’UDPS André Mbata en a décidé autrement.

ALT.

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