Les procureurs du Royaume-Uni ont eu des dossiers et des affidavits montrant que les prétendus pots-de-vin en espèces sont allés à « des personnes de haut rang » au sein du gouvernement congolais, ainsi qu’à un conseiller décrit comme « la main droite » de l’ancien président Joseph Kabila, 50 ans, selon la décision du tribunal suisse. Le jugement fait référence à Kabila comme « président M ».
Les portes-parole du Serious Fraud Office et du gouvernement congolais ont refusé de répondre aux demandes de commentaires. Kabila, qui n’a pas de porte-parole, n’a pas répondu aux messages demandant des commentaires envoyés via un associé.
Joseph Kabila a dirigé le pays pendant 18 ans, succédant à son père après son assassinat en 2001. Il siège actuellement au parlement congolais comme sénateur à vie.
Le tribunal suisse a rejeté le demande de la société de bloquer le transfert de ses dossiers.
Ce présumé blanchiment d’argent s’est fait pour des intérêts commerciaux de certaines entreprises afin de s’implanter en République Démocratique du Congo.
election-net.com/ Bloomberg