La proposition de la loi Tshiani, réservant l’accès à certaines fonctions régaliennes aux Congolais de père et de mère a été l’une des sujets évoqués par le Chairman du TP Mazembe, Moïse Katumbi, lors d’une interview accordée aux confrères de Jeune Afrique le week-end dernier. En effet, en sa qualité d’allié majeur du président Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée de la Nation (USN), il se dit prêt à tourner le dos au successeur de Joseph Kabila. Pour lui, l’alignement de ce texte à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale, serait une ligne rouge à ne pas franchir.

A en croire Katumbi, il ne veut pas que les affres causées par l’Ivoirité en Côte d’Ivoire, puissent se reproduire en RDC, qui peine déjà à construire l’unité nationale. Il invite ainsi le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi à prendre ses responsabilités.

“Il s’agit clairement d’une ligne rouge. Si elle venait à être ne serait-ce que programmée pour être débattue au Parlement, nous quitterions la majorité. Je crois qu’il a dit aux sénateurs qu’il n’était pas d’accord avec cette proposition de loi, mais le débat public continue. Il faut sonner la fin de la récréation “, a-t-il dit.

D’ores et déjà, l’on se souviendra dans une déclaration que les députés d’Ensemble avaient demandé au bureau de l’Assemblée nationale de s’abstenir d’inscrire cette proposition de loi dans le calendrier des travaux. Pour eux, cette initiative viole intentionnellement la Constitution tout en modifiant certains de ses dispositions, notamment les articles 10 et 72.

Dans la foulée, ces élus ont aussi appelé le peuple congolais à ‘’rester vigilant et prêt à répondre à l’appel de mobilisation générale afin de barrer la route à toute tentative ayant pour effet, non seulement de réduire les droits et libertés des Congolais, mais aussi et surtout de diviser le pays’’.

Affaire à suivre.

RM

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