Le Président de la RDC et son homologue des États-Unis, en leurs qualités de Commandants suprêmes des Forces armées respectives de leurs pays, seront en tête-à-tête à Washington DC. Sauf changement de dernière minute,la rencontre au sommet interviendra au mois d’octobre. Ce, dans le but de discuter et de lever les solutions militaires adaptées aux réalités récoltées sur terrain par les Forces spéciales des Armées américaines qui viennent d’achever leur mission effectuée au Nord-Kivu et dans l’Ituri, deux provinces trouvées en état de siège.

Dans un rapport liminaire fait au Président Félix – Antoine Tshisekedi à son retour de la tournée euro-asiatique achevée par la Turquie, il lui a été rappelé l’essentiel de la mission. L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des USA en RDC a parlé en présence du Commandant de ce bataillon des bérets verts Us.

Pour eux, les Forces spéciales américaines se sont rendues à l’évidence de la capacité des éléments FARDC à lutter contre le terrorisme dans ces parties du pays en proie à la nuisances des ADF et DAECH. Les Bérets verts américains se sont aussi imprégnés du rôle que jouent les gardiens du parc de l’ICNN ( Institut congolais pour la conservation de la nature) contre le trafic illicite des espèces sauvages, servant généralement de soutien financier aux groupes armés et aux terroristes dans l’Est de la RDC.

Le même rapport liminaire a été fait au Président Joe Biden. Il n’en pouvait pas être autrement, du fait que les Forces spéciales américaines sont sous sa dépendance première. Reste que les deux Commandants suprêmes des deux forces en présence se rencontrent pour le suivi du dossier. Ce, au nom de l’appui continu par rapport à l’engagement des États- Unis envers les efforts de la RDC dans sa quête pour la sécurité des populations à travers tout le territoire national.

Les accords conclus entre les deux pays donnent la priorité à la fin des violences et des souffrances dans l’Est de la RDC. Il s’agit du Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité d’Avril 2019, mettant en exergue les défis et opportunités au bénéfice des deux pays. Il s’est ajouté un autre accord en février 2021 par rapport à la conservation de l’environnement.Ici, l’importance du Bassin du Congo est mise en valeur, à l’égard des efforts de lutte contre le changement climatique. Le Bassin du Congo étant le deuxième poumon du monde.

Toutefois, la sincérité entre les deux partenaires reste très souhaitée.La révélation faite sur une société américaine dans l’exploitation minière à l’Est hors contrôle des autorités tant locales que nationales désoriente plusieurs Congolais qui trouvent à redire sur la mission des Forces spéciales américaines dans ces deux parties de la RDC. Par MKM
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