Tout le monde a encore frais en mémoire le tollé soulevé au sein de la classe politique lorsque dans une de ses tournées européennes le Président de la République déclarait en réponse à une question précise, que tous ceux qui sont contre l’avancement du pays vers l’émergence de quelque manière que ce soit, seront «déboulonnés».




Ce mot avait donné comme une trompette et avait ouvert un flot de critiques les plus acerbes, voire menaçantes, frisant par-dessus le marché des moqueries à l’endroit de Fatshi, surtout au niveau du Parlement dont les 2 Chambres croulaient sous le poids des bras forts du FCC.


Ces caciques y allaient sans ménagement de langage, taxant Fatshi d’illuminé, comme pour lui dire d’aller bâtir son chimérique empire sur le sable, à l’instar d’enfant qui s’amuse à construire des châteaux de terre sur la plage, … sous le regard amusant des parents.


Mais après l’euphorie, est venu le temps de grandes décisions, dont l’une de plus graves, a été la mort du mariage contre-nature FCC-CACH. La suite vous la connaissez…


De têtes sont tombées et, de fil à aiguille, des révélations ont mis à jour toute une série d’antivaleurs et autres cabales pour bloquer la RDC tant sur le plan politique, social, que des affaires. Les choses vont tellement vite que des langues se délient dans le rang des intouchables pour mettre à nu des montages de pillages systématiques du pays par ce système décrié aujourd’hui.


La mise en action de l’Inspection générale des finances -IGF-, considérée au début comme une vaste blague, fait trembler même les ailes de libellule.


Venons-en au fait du jour et dans un domaine qui est resté trop longtemps loin des feux de la transparence, puisque malicieusement protégé par les textes.


De ce pas, nous allons à la FECOFA où le passage de l’IGF a fait éclater la bulle au moment le moins attendu par ceux qui gèrent cette boîte à sous –puisqu’il s’agit des billets de banque.


Après le départ de Constant Omari, les gens se bousculent pour briguer le mandat; ce qui n’est pas mauvais car cette instance ne va pas rester sans dirigeant avec tout ce qu’il y a comme enjeux et défis à relever.


Le gouvernement des Warriors du PM Sama Lukonde s’est fixé pour mission délicate mais ferme de corriger les erreurs du passé car il faut à tout prix sortir le pays du gouffre de la mégestion, de la corruption où il est embourbé jusqu’aux cheveux.


Dans ce combat rude, Serge Nkonde est ministre des Sports et loisirs. Parmi les dossiers brûlants auxquels il doit faire face: poursuivre la modernisation du stade des Martyrs, aujourd’hui non-homologué par la CAF et ne peut pas abriter les compétitions internationales de football. Et pour ce faire, après des travaux y amorcés, il était prévu l’organisation d’un tournoi international en vue de tester la stabilisation de la pelouse synthétique, alors que d’autres travaux se poursuivent sans désemparer.


Ayant piloté avec responsabilité et conscience les travaux -en cours de finition- de réhabilitation du stade des Martyrs, l’actuel ministre des Sports et loisirs, avec ses services techniques dont la FECOFA, avait pris l’option de tester le gazon synthétique en projetant d’organiser un tournoi international qui devait réunir 5 fédérations étrangères à Kinshasa en plus de la FECOFA. Un état de somme a été élaboré pour la prise en charge des équipes visiteuses.


Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude…


Une étape reniée à ce jour par le président a.i.de la FECOFA lorsqu’ il y a eu implication de l’IGF dans le dossier, alors qu’un paiement de 1 million de dollars américains a été fait en faveur de la dite FECOFA, cet argent est sur le compte en banque de la FECOFA et non dans les mains ou le compte bancaire du ministre.


Surpris de voir l’IGF débarquer à ses portes pour exiger des justifications de fonds, le président a.i. Donatien Tshimanga victime -ou complice- d’un système gangrené par les actes cachotiers envisageant les possibilités d’échapper à son contrôle, avait tenté en vain de dissimuler la vérité en cherchant d’éclabousser le ministre lorsqu’il dit ignorer le contenu demandant les fonds pour l’organisation de ce tournoi, et ainsi l’opposer à l’IGF; une diversion qui n’a pas marché. Donatien Tshimanga met à nu donc le dysfonctionnement criminel de cette agence censée gérer le football congolais.


Or l’opinion doit savoir doit noter que, du ministre des sports, en passant par la fédération, aucune somme du gouvernement ne peut être décaissée sans aucun soubassement venant de la fédération.


Tentative d’opacité voulue pour discréditer un Warrior qui, depuis sa prise de fonction, se bat bec et ongles pour gagner la réhabilitation de plusieurs stades du pays afin de redonner à ce sport-roi ses titres de noblesse. Des correspondances et autres soubassements ayant été échangés entre le ministère des sports et celui de budget, les actuels dirigeants devraient plutôt collaborer avec les inspecteurs afin d’arrêter cette hémorragie vieille de plusieurs années, au lieu de chercher à mettre le ministère et l’IGF devant une situation dont elle -FECOFA- ne saura peser les conséquences destructives et néfastes.


En communion avec la vision du Chef de l’État…


Quant à l’IGF, allez de l’avant en déboulonnant les intouchables et indécrottables, lesquels laissent des plumes, une fois découverts. Au ministre Serge NKONDE, sportivement et dans la discipline avérée, menez à bon port la barque sportive de la RDC, vous en sortirez la tête haute. Enfin, que l’IGF tourne en dérision les actes de vandalisme financier orchestré par les faiseurs de désert.


Ensemble pour refonder le football en République Démocratique du Congo.

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