De toutes ces matières retenues au cours de cette session, la loi sur la double nationalité congolaise proposée par l’acteur politique Noël Tshiani et portée par le Député National, Singi Pululu n’a pas été retenue, contrairement à l’apologie que celle-ci avait bénéficié lors de son dépôt au bureau de l’assemblée nationale.
Cette loi qui viserait pour certains observateurs Moïse Katumbi, patron du Parti politique Ensemble pour la République a été plus contestée par la classe politique et les organisations de la société civile, a l’exception des fanatiques de l’actuel régime de Tshisekedi.
Cette loi d’après son initiateur avait pour objectif de verrouiller les postes de la souveraineté nationale et ne peut y exercer que seuls les congolais nés de père et de mère congolais, notamment la Présidence de la République, l’assemblée nationale, sénat, à la tête de la magistrature, de la police, de l’armée…
Attendue pour être alignée au cours de cette session, la loi Tshiani a été zappée et certainement n’a pas pu franchir la ligne rouge prévenue par Moïse Katumbi et tous ses collaborateurs.
Dans une interview à Jeune Afrique, l’actuel allié du Président Félix Tshisekedi avait promis de claquer la porte de l’union sacrée de la nation si cette loi venait d’être alignée au calendrier de la session, lui qui a réussi avec une cinquantaine de députés nationaux à constituer une nouvelle majorité parlementaire, contre son ancien collaborateur Joseph Kabila.
Il reste à savoir si cette loi sera reprogrammée à la session de mars 2022 si le régime en place voudrait écarter certains candidats potentiels à l’élection présidentielle de 2023, à l’instar de Moïse Katumbi.
Ivan Honoré
24h