En effet, c’est depuis une année, c’est-a-dire du mois de février 2020 à ce jour, que les travaux d’aménagement des bâtiments de l’UNIKIN avaient été lancés par le chef de l’État Félix Tshisekedi, suite à une revendication des étudiants qui avaient basculé dans la violence ayant débouché à la fermeture de celle-ci, sur ordre du garant de la nation. Pour l’ONG « Défendons Kinshasa », cette initiative du Chef de l’Etat a été saluée, car elle permettait à l’université de Kinshasa de revêtir une nouvelle robe depuis plus de 50 ans de son existence sans que rien de pareil ne soit fait. Ces travaux d’aménagement devraient permettre aux étudiants de vivre dans des bonnes conditions. Mais voici une année passée, les étudiants son toujours dehors, alors que les cours ont repris depuis belle lurette.
Ce plaidoyer n’est pas sans raison, car d’après l’ONG kinoise, c’est la plainte de locataires de cette institution qui est à la base de son communiqué.
« …des étudiants nous contactent presque tous les jours pour témoigner leur mécontentement, mais aussi pour interpeller les autorités à trouver une solution urgente. Nous demandons aux autorités compétentes de permettre aux étudiants d’accéder aux homes et y vivre, car certains d’entre eux vivent dans des conditions inhumaines dans les quartiers. Des étudiants ayant quitté les provinces pour venir étudier à Kinshasa sont les plus malheureux dans cette affaire, car en effet, ils ne savent plus de quoi survivre avec la paie des loyers dans les différentes communes de la ville. Les travaux restants, pourront continuer mais en entendant que les étudiants regagnent les homes pour leur faciliter la tâche mais aussi d’y vivre », peut-on lire dans le communiqué.
Avec ce communiqué, l’on espère que le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi, fera de son mieux pour qu’une solution salutaire soit trouvée en faveur de ces étudiants qui ne demandent que de retourner au Campus pour y travailler dans de bonnes conditions, affirme t-on dans ce même communiqué.
Du moins le message de l’ONG « Défendons Kinshasa » est passé, car la situation des étudiants en provenance des provinces, fait pitié et frise une catastrophe humanitaire en pleine capitale.
