Bien qu’ayant déposé leur procès verbal depuis le 18 août 2021, à l’Assemblée nationale, après autant de prolongation accordées par le président Christophe Mboso, six confessions religieuses estiment qu’il est temps de sauver le présent cycle électoral.

C’est dans ce cadre que le camp des «six» a échangé avec une délégation de l’Ambassade de France en République Démocratique du Congo, le vendredi 01 octobre 2021, au siège de la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales (CIME), situé à Kinshasa Ngaliema.

La délégation était essentiellement composée de Jean Pierre Brunet, Conseiller politique, et Frédéric Lassali, premier secrétaire et également conseiller politique.

Apres leur entretien avec cette délégation française, le président national et Représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’évêque Dodo Kamba, a fait savoir aux professionnels des médias que les différentes rencontres qu’elles ont avec les institutions nationales comme internationales ont pour but d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale, sur le travail qu’elles ont réalisé jusqu’ici dans le cadre des tâches et responsabilité qui leur ont été confiées en tant que «confessions religieuses», en rapport avec le présent cycle électoral, dont les scrutins doivent avoir en 2023.

Pour Dodo Kamba, l’idéal pour eux (c.à.d. les six confessions religieuses), est de voir le processus électoral se déroulé très bien. Pour ce faire, il faut être animé d’un seul sentiment, celui de «pouvoir bien faire les choses». Pour y parvenir, il faut être animé d’un seul défi «la volonté d’amener à bon port ce processus». Un défi qui relève pratiquement d’un devoir civique pour chacun des congolais.

Après avoir été édifié sur le travail réalisé par le groupe de six confessions religieuses, Pierre Brunet, conseiller politique à l’Ambassade de France, a pour sa part , souligné que sa délégation est à présent au parfum de tous les détails du travail que le groupe de six a réalisé.

Selon lui, c’était un moment de partage d’informations avec par les Chefs des confessions religieuses pour obtenir des éléments sur les travaux qu’ils ont conduits et leur vision des choses sur la mission leur confiée sur pied de la loi organique qui porte organisation et fonctionnement de la CENI.

Le diplomate français a, en outre, souligné qu’il y a nécessité pour que le processus électoral congolais puisse aboutir dans les délais constitutionnels. Il a, cependant terminé son intervention a rappelant que sa délégation compte sur la sagesse des confessions religieuses et de toutes les institutions du pays pour parvenir à cet objectif capital d’avoir un cycle électoral crédible et apaisé.

Il sied de noter que la rencontre avec la délégation française n’est pas une première. Cette quête d’informations sur le processus de désignation des délégués à la CENI, concerne aussi les ambassadeurs des Etats Unis d’Amérique, de l’Union Européenne et l’Union africaine. Le souci majeur du groupe de six confessions religieuses est de permettre à l’Institution d’appui à la démocratie de fonctionner comme il se doit, de bien organiser les différents scrutins. Cela ne sera possible que si elle a suffisamment de temps pour faire face aux multiples opérations liées à la tenue des scrutins, à savoir, la révision du fichier électoral, l’analyse de la cartographie électorale, la formation des formateurs, le recrutement des agents électoraux, etc… Vu la taille du pays, l’urgence s’impose..

Dorcas Nsomue Mpia ( le phare)

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