Revue de presse du mardi 5 octobre 2021

L’impasse dans la désignation des animateurs de la CENI et la rentrée scolaire figurent à la Une des journaux parus mardi 5 octobre à Kinshasa.

Il n’y a pas eu consensus entre les leaders des confessions religieuses autour d’un candidat à la présidence de la CENI. L’éditorialiste de Forum des AS constate que désormais il y a une patate chaude dans la bouche de Mboso. « Entre avoir une patate chaude dans ses mains et l'avoir dans sa bouche. Dilemme des plus terrifiants devant lequel se trouve le speaker de la Chambre. C'est peu de dire qu'avec le nom de Denis Kadima sur sa table, Christophe Mboso est entre le marteau de l'Union sacrée avec à tête son initiateur et l'enclume constitué de deux mastodontes du champ confessionnel rd congolais et d'autres forces politiques et sociales parties prenantes au processus électoral », note le quotidien.

L’Avenir signale que Dodo Kamba charge la CENCO et l’ECC à ce sujet de cet échec de consensus. En effet, le groupe de six leaders religieux en divergence d’opinions avec les catholiques et protestants, étaient lundi en conférence de presse au siège de la CIME. Ils sont revenus sur les travaux tenus samedi 2 octobre dernier au Centre Interdiocésain.

Ainsi, Israël Dodo Kamba, représentant légal de l’Eglise de Réveille du Congo (ERC) et porte-parole du groupe de six a, à cette occasion, appelé l’Assemblée nationale à entériner le Procès-Verbal désignant Denis Kadima à la tête de la Centrale électorale, et Roger Bimwala, membre de la plénière, avant de révéler, curieusement, que Denis Kadima a été désigné par toutes les huit confessions religieuses. D’après le représentant légal de l’ERC, les pasteurs ne peuvent pas endosser une responsabilité, surtout lorsqu’il y a, estime-t-il, une haine personnelle et ethnique, rapporte le journal.

C’est un échec, malgré l’appel ultime lancé par, Jean-Pierre Bemba, qui exhorte ces chefs des confessions religieuses à trouver un consensus, signale La Prospérité. Car, c’est un débat qui intéresse presque tout le monde. Ainsi, après l’intervention des certains partis politiques, voilà que vient le MLC, à travers son président national. Dans un communiqué rendu public lundi 4 octobre, pointe le quotidien, Jean-Pierre Bemba a déploré la persistance des divergences dans le choix des animateurs de la CENI ainsi qu’au rôle combien déterminant que jouent les pères de l’église dans le processus électoral.

Pour l’imaginaire collectif des Congolais, dans la mesure où le renouvellement de l’instance chargée de la gouvernance électorale en RDC, la CENI, est l’une des questions majeures qui préoccupe au plus haut point les Congolais y compris les politiques. Tous, à l’unanimité, poursuit le journal, reconnaissent les conséquences que ce retard entrainerait sur le processus électoral.

« La radicalisation des évêques, pasteurs et imans membres de la plateforme chargée de désigner le président de la CENI les expose publiquement en suppôts de Satan. Lassée par leurs atermoiements, l'opinion publique, soutenue par des cercles d'intellectuels, pense qu'il est temps d'abandonner ces ''hommes de Dieu'' à leur terrain de prédilection. À savoir le salut des âmes. Telle est la voie à emprunter pour contourner les agendas des religieux qui, par le passé, n'ont jamais montré une quelconque disposition d'esprit à chercher un consensus en leur sein », écrit l’éditorialiste de Le Potentiel.

« Le pourraient-ils à l'avenir ? », s’interroge le journal, avant d’enchainer : « La question demeure. Mais la République doit avancer et, pour avancer, elle doit changer les règles du jeu face à l'obstacle politique nommé ''confessions religieuses'' ».

Tous à l’école

Un autre sujet dominant, c’est la rentrée scolaire. Selon L’Avenir, comme initialement prévu, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba a procédé lundi au lancement officiel de la rentrée scolaire 2021-2022 à Mbuji-Mayi. A cette occasion, il a réitéré la volonté du gouvernement congolais de s’engager pour booster ce secteur de l’éducation, mais aussi rendre le système éducatif congolais compétitif et de qualité.

Autrement dit, selon La Prospérité, Tony Mwaba met le cap sur l’amélioration du système Éducatif congolais.

Mais pour éviter le scénario de l’année scolaire 2020-2021, indique Le Potentiel, Gouvernement et banc syndical doivent tenir urgemment un dialogue franc. « La rentrée scolaire 2021-2022 se heurte déjà à un mouvement de grève des enseignants. Dans la quasi-totalité des écoles officielles, les enfants ont tourné les pousses, lundi, pendant que les enseignants, présents au lieu de travail, ne voulaient pas toucher à la craie », révèle le tabloïd.

 

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