La cheffe de la diplomatie belge et vice-Première ministre s’est entretenue vendredi à Bruxelles avec M. Lutundula, lui aussi vice-Premier ministre et qui séjourne en Belgique de jeudi à samedi.
"Cette visite vient concrétiser la volonté de la Belgique et de la République démocratique du Congo de renforcer leur partenariat stratégique et d’entretenir une concertation étroite dans de nombreux domaines" à la suite de la visite effectuée du 18 au 22 septembre 2019 par le président congolais Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont indiqué les deux ministres dans un communiqué conjoint.
Cette visite présidentielle s’était notamment traduite par la signature d’un mémorandum sur le renforcement de la coopération entre les deux ministères des Affaires étrangères, qui prévoit des consultations bilatérales régulières.
Dans leur communiqué, Mme Wilmès et M. Lutundula se félicitent de l'"excellence des relations bilatérales" et de l’esprit de respect mutuel qui les caractérisent, en faisant référence aux consultations politiques tenues à Bruxelles en septembre 2019 ainsi qu’en janvier 2021 au niveau des ministères des Affaires étrangères.
Lors de leur entretien, M. Lutundula a fait un large tour d’horizon des enjeux politiques actuels en RDC. Mme Wilmès a pour sa part "notamment réitéré l’attachement de la Belgique à la tenue d’élections crédibles et transparentes en 2023, à la lutte contre l’impunité et la corruption ainsi qu’à l’amélioration continue de la situation des droits humains", indique le communiqué.
L’organisation des élections générales – présidentielle, législatives et provinciales – prévues fin 2023 semble patiner : la RDC ne dispose toujours pas d’une Commission électorale nationale indépendante (Céni) opérationnelle à deux ans de l’échéance.
L’Assemblée nationale congolaise a bien entériné samedi le choix d’un bureau de la Céni présidé par Denis Kadima Kazadi, malgré le veto de l’épiscopat catholique, qui l’accuse de "corruption" – et de sa proximité présumée avec le camp présidentiel, dénoncée par l’opposition. Mais M. Tshisekedi doit confirmer ce choix par une ordonnance présidentielle qui se fait attendre.
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