Près d’un an après la formation de l’Union sacrée de la nation, la nouvelle coalition de Tshisekedi peine toujours à se stabiliser.
La nouvelle vision du chantre de l’État de droit, ne sait plus à quel saint se vouer, pour colmater les brèches qui font entrer de l’eau à flots dans le navire qui est en train de sombrer.
Avec l’entérinement des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante par l’Assemblée nationale, qu’est un passage en force réussi, l’Union sacrée subit maintenant les conséquences de ses stratégies mal réfléchies et mal conçues.
Moïse katumbi, l’un des poids lourds de l’Union sacrée a d’ors et déjà lancé des consultations sur un éventuel départ de la majorité présidentielle.
L’entérinement des membres de la centrale électorale qui n’est pas une surprise en tout cas, a plongé dans le désarroi la coalition Tshisekediste, dont l’UNC de Vital Kamerhe est aussi membre.
Le parti rouge blanc va s’exprimer sur les sujets d’actualités politiques ce 23 octobre, dans un meeting populaire prévu à Kinshasa. Lors de cette activité, le parti cher à Vital Kamerhe, qui d’ailleurs avait suspendu sa participation aux réunions de l’Union sacrée va certainement éventrer le boa.
La tension est montée d’un cran depuis quelques temps à la famille politique de Tshisekedi. Son camp et celui de Kamerhe ne s’entendent plus sur un certain nombre des choses, notamment l’emprisonnement de son ancien directeur de cabinet, vue de mauvais œil par ses adeptes.
Après cette poussée de fièvre, l’éventualité d’une rupture de la coalition CACH signée à Nairobi est sans nul doute envisageable.
Jean Pierre Bemba, le leader du Mouvement de libération du Congo lui joue jusque-là à la sagesse, et observe de très près la situation, avant de prendre telle ou telle décision.
La prudence et méfiance sont de mise à l’Union Sacrée de la Nation. Chacun des alliés a un agenda. L’avenir nous en dira plus.
Par Gilbert Ngonga