Beaucoup de choses ont été dites, des commentaires faits dans tous les sens, dont certains allaient jusqu’à soutenir la thèse d’une crise qui se serait installée entre le Président de la République et la hiérarchie de l’église catholique de la RDC incarnée par la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo).

Il était temps de mettre fin à la confusion et couper par-là court aux rumeurs les plus folles.

Voilà ce qui fait de la rencontre du vendredi 26 novembre 2021 à la Cité de l’Union Africaine, entre le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et les 18 Évêques membres du comité permanent de la CENCO, celle de l’éclaircissement.

On signale en passant que ces évêques membres du comité permanent –composé du bureau de la CENCO, tous les archevêques responsables des 6 provinces ecclésiastiques de la RDC, ainsi que les présidents des commissions épiscopales – venaient de se réunir en session extraordinaire à Kinshasa, avant d’être reçus en audience par le Chef de l’Etat.

Faisant la restitution au sortir de leur audience avec le Président de la République devant la presse, en sa qualité de président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, Mgr Marcel Utembi a dit que
les Évêques membres du comité permanent ont présenté au Chef de l’Etat les résultats de leurs réflexions, analyses et recommandations sur la situation sécuritaire du pays, le processus électoral et l’éducation nationale. 

Un mémo contenant toutes ces réflexions a été remis au premier Citoyen de la République. Mais, l’archevêque de Kisangani et porte-parole attitré de la délégation s’est refusé à en révéler le contenu, soutenant que la primeur était réservée à son destinataire, le Chef de l’Etat.


En rapport avec la situation sécuritaire, les Évêques catholiques proposent la requalification de l’état de siège décrété le 3 mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu par le Chef de l’Etat en vue de combattre et éradiquer l’insécurité qui y règne voici plus de deux décennies.

Concernant l’éducation nationale, ils ont dit avoir fait au Président de la République une série de propositions afin d’éviter des situations de grève dans le secteur de l’enseignement.


Quant au processus électoral, Mgr Marcel Utembi a déclaré qu’il y a déjà une étape franchie. Avant de faire remarquer «qu’il y a un temps pour tout : un temps pour se quereller, un temps pour aller de l’avant. Le plus important est de marcher ensemble».

Les présidents des chambres parlementaires, l’Assemblée nationale et le Sénat, étaient associés à cette audience entre Félix Tshisekedi et les 18 Évêques membres du comité permanent de la CENCO.

Le constat à faire est qu’après les échanges entre le Chef de l’Etat et les prélats catholiques réunis sous le label de la Cenco, le pouvoir et les chefs religieux regardent dans la même direction, celle de la bonne marche du pays.

Dom/Le Phare

 

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