« Il y’a pas de mauvaises troupes, ,il n’y’a que des mauvais chefs. »,dit-on. Ce proverbe vaut son pesant d’or depuis le départ de Joseph Kabila au pouvoir.

L’impossible n’est pas Tshala Mwana. Cette artiste de la rumba congolaise décrit le Congo sous Tshisekedi.

Dans sa chanson intitulée « Mboka ekufi », cette grande figure de la musique féminine en Afrique centrale décrit un Congo où les anti-valeurs ont pris en otage tout un peuple.

Chanteuse, danseuse, productrice, actrice et femme politique congolaise, Tshala Mwana met en cause les rôles des députés nationaux, qui selon elle, sont devenus des coopérants, qui cherchent toujours à satisfaire leurs intérêts égoïstes, au détriment du peuple congolais.

« Mboka ekufi », entendez, le pays est mort, brosse aussi la question de l’insécurité qui augmente principalement la vulnérabilité des femmes et des enfants, notamment en Ituri au Nord-Kivu, et au Grand Kasaï, des provinces frappées fortement par la malnutrition.

Cette Dame célèbre pour avoir modernisé et donné ses lettres de noblesse au folklore du peuple Luba, le Mutuashi, circonscrit aussi le chômage qui persiste toujours en République Démocratique du Congo, en dépit des taux de croissance économique pharamineux enregistrés au cours des 18 ans de Joseph Kabila au pouvoir.

Mamu Nationale comme on l’appelle affectueusement, trouve inconsevable que dans un pays potentiellement riche comme la RDC, la population vit en dessous du seuil de pauvreté et où l’accès à l’eau et à l’électricité est encore difficile.

Dans cette chanson qui avait déjà défrayé la chronique avant même sa sortie officielle, Tshiala Mwana fait rapport à François Luambo Lua Ndjo Makiadi, connu sous les noms de Luambo Makiadi Franco mort depuis le 12 octobre 1989 à Mont-Godinne en Belgique, sur la destruction de la RDC.

« Toute peine mérite salaire, mais le manque de professionnalisme doit être sanctionné. », disait l’écrivain Cizia Zyke. C’est dans cette optique que cette musicienne qui largue une chanson qui éveille la conscience et le cœur, appelle le peuple congolais à se lever comme un seul homme, afin de se prendre en charge, pour construire un Congo fort.


Par Gilbert Ngonga

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