Le PDG de la BGFIbank, Henri Claude Oyima reste serein face aux différentes accusations portées contre la banque. Dans un entretien il a rétablit sa vérité sur les accusations de Congo Hold-Up.

‘’Nous sommes là pour servir nos clients, nos actionnaires, mais aussi pour rétablir la vérité. La vérité, c’est que vous avez une institution qui fait d’un groupe puissant implanté sur 12 pays, plus de 7 milliards de USD de total de Bilan, plus de 700 millions de fonds propres, plus 70 millions de résultat net en 2020. C’est un groupe qui a plus de 2300 collaborateurs, un groupe qui a aujourd’hui 50 ans d’existence".

Il a expliqué que toutes ces accusations ne datent pas d’aujourd’hui, ce sont des histoires anciennes. ‘’Tout ça, ce n’est pas de nature à remettre en cause l’existence de notre groupe, bien au contraire, c’est de rassurer ceux qui ont encore des inquiétudes, ceux qui pourraient être intéressés à écouter les histoires anciennes, parce que ce dont on parle, après tout, c’est de l’histoire ancienne, ce n’est pas l’histoire d’aujourd’hui’’.

À en croire le patron du Groupe BGFIbank, ‘’ce sont les mêmes éléments de 2016 qui reviennent aujourd’hui. Ce sont les mêmes intervenants de 2016 qui reviennent aujourd’hui. Il se passe que ce dont on parle en 2021, c’est exactement ce qui s’est passé en 2016," a-t-il insisté.

Monsieur Henri Claude Oyima a fait savoir que la BGFI bank s’est profondément restructurée depuis 2016, l’année où il y a eu des fuites d’informations, et est aujourd’hui la seule banque en RDC, mais aussi au Sud du Sahara, dont les dispositifs en termes de blanchiment ou de lutte contre le terrorisme sont éprouvés.

‘’Mais il faut savoir que nous avons fait des profondes modifications depuis 2018. Et aujourd’hui nous sommes la seule banque en RDC certifiée AML 30000. Nous sommes la seule banque au Sud du Sahara qui soit certifiée AML 30000. Quand vous êtes certifiée AML 30000 ça veut dire que vos dispositifs, en termes de blanchiment ou de lutte contre le terrorisme, sont éprouvés’’, a-t-il expliqué.

Quant à la lettre que la Banque Centrale du Congo (BCC) a envoyé à sa banque pour de motif d’absence de rentabilité, le patron du groupe BGFI bank s’exprime en ces termes .

‘’Cette lettre ça dépend de la manière dont vous la lisez. Si vous la lisez en français, vous direz qu’elle pose problème, mais pas si vous la lisez en financier. C’est quoi le rôle d’un régulateur ? Le rôle d’un régulateur, c’est d’orienter. Dans mon domaine de compétence à moi, c’est de dire à mes clients, mes épargnants, mes actionnaires et aux autres parties prenantes que vous avez une institution financière qui aujourd’hui en 2021 respecte les prescriptions, respecte les lois bancaires en RDC’’.

Concernant les accusations de CongoHold-Up et son impact négatif sur l’image de la banque, Henri Claude Oyima, précise qu’en tant "qu’institution nous comptons aussi aller en justice contre toute personne qui peut porter préjudice à notre institution. Si celle-ci est à l’interne, nous prendrons des décisions managériales, si ce sont les gens de l’extérieur la justice fera son travail.

Pour rappel la BGFI bank avait été accusée, selon l’enquête CongoHold-up, de banque qui a servi de plaque tournante financière qui a permis des détournements à grande échelle orchestrés par quelques proches du Président honoraire Joseph Kabila.
Hénoc Mpongo
congo-press.com (MCP)

 

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