Il a notamment fait allusion au dysfonctionnement de la justice tout en réaffirmeant sa détermination à poursuivre les réformes courageuses dans ce secteur.
A l’occasion il a invité le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats.
« Aujourd’hui encore sur le banc des accusés notre justice devait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou non, puissant comme faible en ayant pour égard que la protection des droits. Bref, une justice qui non seulement dit le droit mais rassure que le droit alors le bon a été dit. Je réaffirme mon engagement à poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice y compris celle relative aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant le principe l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. J’encourage le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats qui, par leur comportement, ternisse l’image de toute une institution voulue un corps d’élite », a dit Félix Tshisekedi.
Le magistrat suprême a exprimé aussi son souhait de voir le gouvernement en complicité avec le conseil supérieur de la magistrature finalisé le processus de recrutement des magistrats afin de faire face à la problématique des insuffisances des magistrats.
« Dans le souci de résorber les problèmes récurrents des effectifs insuffisants des magistrats, le gouvernement est appelé avec le concours du Conseil supérieur de la magistrature à finaliser le processus de recrutement dont le dernier remonte malheureusement à plus d’une décennie », a martelé Tshisekedi. Par Siméon Isako
