En effet, le litre d’essence est passé de 3000 à 4500 Francs congolais (CDF) dans cette ville confrontée à un manque d’infrastructures routières.
D’après certains responsables de stations-services, cette hausse vertigineuse de 50% est causée par la rareté de ce produit suite au non approvisionnement des combustibles. Les wagons citernes étant encore bloqués à la gare ferroviaire de Lubumbashi, chef-lieu du Haut- Katanga, en attente d’être acheminés à Mwene-Ditu.
Comme d’habitude, et ce, sous l’œil impuissant des autorités publiques, cette hausse a également entraîné celle du transport en commun par moto qui passe de 500 à 1000 CDF pour des courtes distances, et de 1000 à 1500 CDF pour les courses intercommunales.
Le trajet reliant Mbuji-Mayi à d’autres villes de cette province se négocient à 20 000 CDF.
Cette situation risque d’être invivable pendant cette période des festivités de fin d’année caractérisée des mouvements incessants des personnes mais aussi de leurs biens.
Mitterrand MASAMUNA