Des stratégies se multiplient pour écarter Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de 2023.

Après le revers subi avec la loi sur la congolité, Nsingi Pululu, revient à la charge.
Il mijote une autre proposition de loi qui stipule qu’il faut avoir été sénateur ou député pour être éligible à la présidentielle en République démocratique du Congo.

Cette initiative est vue comme une nouvelle manœuvre pour barrer au président du parti Ensemble pour la République la route qui conduit au Palais de la nation.

Selon certaines indiscrétions, le député Pululu qui avait déjà endossé la proposition divisionniste de loi de Noël Tshiani rejetée par la communauté nationale et internationale, serait cette fois-ci instrumentalisé par Jean-Marc Kabund, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et président ai de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel.

Populaire et à l’aise financièrement, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga est présenté comme un candidat redoutable face à Félix-Antoine Tshisekedi dont le bilan de gestion est sujet à caution. Dans la « Fatshisphère », les méninges tournent en plein régime pour anéantir les chances du président du TP Mazembe.

Un homme qui a dirigé près de dix ans une riche et stratégique province du pays ne peut-il pas prétendre diriger l’ensemble de la République ? Aux Etats-unis, la fonction du gouverneur est considérée comme un tremplin pour accéder à la Maison Blanche.
Élu député en 2006 avec un meilleur score national, Moïse Katumbi n’avait pas siégé car élu dans la foulée gouverneur par l’Assemblée provinciale du Katanga.
A l’instar d’une autre proposition de loi mort-née qui voulait obliger les prétendants à la présidence d’être portés par un parti qui a totalisé plus de 5 ans d’existence, la énième proposition de Pululu est un pétard mouillé, de l’avis des observateurs.

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