Les signaux sont au rouge quant à l’espoir de voir la capitale congolaise accueillir les IXe Jeux de la Francophonie. Les retards accumulés dans les préparatifs semblent irratrapables.

En mission à Kinshasa au mois de décembre, une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par la Libanaise Zeina Mina, directrice du comité international des Jeux de la francophonie tente de définir un calendrier réaliste pour la tenue des Jeux à Kinshasa.
La 9e édition des Jeux de la francophonie pourra-t-elle se tenir comme prévu du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa ?
Pour l’heure, selon certaines indiscrétions, l’OIF hésite entre le report et annulation pure et simple de ce rendez-vous sportif et culturel qui doit normalement accueillir les athlètes des 88 pays membres de l’OIF du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa.
L’annulation un temps envisagée
Jusqu’à fin octobre, les instances de l’OIF se sont interrogées sur la nécessité d’annuler purement et simplement l’événement. Au cœur de leurs préoccupations figurait la question du budget des Jeux. Dans un rapport daté du 15 juin, l’organisation internationale s’alarmait d’une gestion des fonds marquée par des « incohérences », des « manquements » et des « fragilités juridiques » . Ce fonctionnement jugé erratique a conduit l’OIF à faire pression sur Kinshasa pour obtenir un changement de gouvernance, avec pour résultat le limogeage, le 22 octobre, de Didier Tshiyoyo, le haut représentant du président Félix Tshisekedi pour les Jeux de la francophonie.
Ce n’est qu’à la suite de son départ que l’option de l’annulation a été levée. Didier Tshiyoyo, dont le CV avant sa nomination en février 2021 par le président congolais faisait surtout mention de ses activités de producteur de hip-hop et de DJ dans des clubs suisses, a été remplacé par une nouvelle équipe conduite par Isidore Kwandja Ngembo.
Selon ce dernier, tout sera prêt en juin 2022. Même promesse pour le gouvernement, à travers le Premier ministre, Sama Lukonde. Mais sur le terrain, rien de convainquant.
Certaines sources parlent de la réquisition des immeubles privés construits à proximité de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), en substitution de ceux qui devraient être construits au stade Tata Raphaël.
Une chose est sûre : le temps n’est plus un allié des autorités congolaises.
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