Revue de presse du mercredi 2 mars 2022

Les journaux parus mercredi 2 mars à Kinshasa annoncent une session parlementaire de mars très agitée.

« Rude épreuve de loyauté et de respect à l’Union sacrée de la nation. Motion contre Christophe Mboso à l’Assemblé nationale, Modeste Bahati acculé au Sénat, projet de révision de la Constitution, ça va chauffer au sein de l’Union sacrée en cette session parlementaire de mars », prévient EcoNews, estimant qu’il s’agit d’un test grandeur nature de l’unité et de la cohésion autour de Félix Tshisekedi, autorité morale de l’Union sacrée de la nation.

Le tabloïd est d’avis que « L’Union sacrée de la nation surmontera cette montagne russe que le FCC, en son temps, n’a pas su franchir, jusqu’à se plier à l’alternance démocratique au terme de la présidentielle de décembre 2018. Difficile à prédire. Les trois mois de la prochaine session parlementaire promettent bien des surprises ».

Le quotidien Le Journal prédit également « une session de mars qui s’annonce très agitée » à l’Assemblée nationale. Cette cession aura des contours extrêmement politiques : révision de la constitution, débat sur la proposition sur la nationalité congolaise, la destitution de Christophe Mboso…

« Enfin, toujours pendant cette session ordinaire, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) et l’Union sacrée de la Nation se débarrasseront finalement de Jean-Marc Kabund qu’il faudra éjecter de son poste de premier vice-président, au cas où il ne démissionnait pas. Des noms sont cités pour son remplacement, à l’instar du professeur Mbata », poursuit le quotidien.

La session de mars 2022 pourrait, à certains égards, « devenir une session de grands enjeux politiques. Tous les yeux sont, en effet, braqués sur le Bureau de l’Assemblée nationale, présidé par Christophe Mboso N’KodiaPwanga et composé sur base d’appartenance politique », indique La Tempête des Tropiques. L’exclusion et la radiation de Jean-Marc Kabund de l’UDPS suscitent des interrogations au sein de l’opinion qui se demande sur quelle base cette personnalité va continuer à exercer ses fonctions de premier vice-président du Bureau de la Chambre basse du Parlement congolais, poursuit le journal ; précisant qu’au niveau du parti présidentiel, le débat a ce sujet est déjà clos.

Affaire François Beya

Un autre sujet largement commenté par les journaux de Kinshasa concerne le cas de François Beya, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, détenu à l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis le 5 février.

« Ne remarquant aucune évolution dans le dossier, le collectif Free François Beya Kasonga (FFBK) monte au créneau et exige la libération sans condition de François Beya. Au cours d’un point de presse tenu le mardi 1é mars 2022, au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS), le collectif FFBK, association regroupant des personnes éprises de justice et de paix, déclare que l’arrestation de l’ex conseiller du Chef de l’Etat en matière de sécurité est arbitraire et viole les lois du pays », informe La Prospérité.

Vu les motifs d’arrestation jugés vagues, le collectif Free François Beya Kasonga lance un appel au Président de la République, poursuit le quotidien, lui rappelant ainsi ses promesses faites dès son accession au pouvoir, sur suppression des cachots de l’ANR, qui se transforment en «Police politique du pouvoir».

Forum des As rapporte aussi la déclaration de ces défenseurs des droits de l'homme qui plaident pour la libération de François Beya : « Avant d'occuper de hautes fonctions au sein de l'appareil sécuritaire, il est et reste un citoyen congolais dont les droits sont garantis, tant par la Constitution que par les lois de la République, ainsi que les outils internationaux dûment ratifiés par le pays ».

Guy Vanda, le secrétaire particulier de François Beya, est aussi détenu à l’ANR, renchérit AfricaNews. « La nouvelle de son arrestation se racontait depuis une dizaine de jours mais la confirmation en a été donnée par le Collectif Free François Beya, une structure composée des activistes des droits humains pour dénoncer les conditions de détention de l’ex-Monsieur Sécurité de Félix Tshisekedi », précise le journal.

Ce Collectif dénonce « l’arrestation et la détention arbitraire de Guy Vanda (…), sans motif avéré. Il est toujours privé de liberté ».

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