Pour la plupart originaires du Bangladesh, d’après un photographe de l’AFP, ils ont été transférés le même jour en bus vers un centre de détention près de Tripoli où « une aide humanitaire leur sera fournie jusqu’à leur expulsion vers leurs pays », a affirmé le responsable libyen.
Le chaos qui a suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 a fait de la Libye une voie privilégiée pour les migrants originaires d’Afrique de l’Est, du Sahel et d’Asie, cherchant à rejoindre l’Europe par les côtes italiennes, distantes d’environ 300 km.
Plusieurs milliers d’entre eux se retrouvent bloqués dans ce pays d’Afrique du Nord, souvent dans des conditions déplorables.
Les candidats à l’exil y sont la proie de trafiquants, quand ils ne meurent pas en tentant la traversée, et le pays est régulièrement épinglé par les ONG pour les mauvais traitements infligés aux migrants.
Depuis le début de l’année, « au moins 475 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée centrale » via cette route, selon un bilan de l’OIM datant du 11 avril.
Quelques jours après ce bilan, six migrants ont été retrouvés morts et 29 autres portés disparus après un nouveau naufrage au large du pays.
AFP