2023 approche, la classe politique est encore divisée sur les réformes électorales. Ce quatrième cycle électoral préoccupe au plus haut point les partenaires traditionnels de la RDC.

Un ballet diplomatique s’observe ces derniers jours à Kinshasa. La communauté internationale tente de juguler la crise. Les principaux acteurs politiques sont consultés. Après Martin Fayulu de l’ECiDé, les diplomates britanniques ont été reçus, ce mercredi 13 avril 2022, par Adolphe Muzito, ancien Premier ministre et initiateur de Nouvel Elan.

Richard Crossby et Tom Stevernette respectivement conseiller politique et secrétaire politique, ont recueilli la position de Muzito sur notamment le processus électoral et la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par des tueries des civils en dépit de l’état de siège décrété par le président Félix Tshisekedi au Nord-Kivu et Sud-Kivu.

Selon les informations parvenues à Ouragan CD, le Premier ministre honoraire a réaffirmé la position de sa famille politique sur des réformes consensuelles pour des élections crédibles, transparentes et apaisées.

Vers un dialogue pour des élections apaisées

En dehors des leaders de la coalition Lamuka, d’autres personnalités ont été également consultées. Une mission du secrétaire général de l’ONU a été reçue par le parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, qui insite aussi sur l’indépendance de la CENI et des réformes consensuelles. Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, parti de l’ancien président Joseph Kabila a aussi été reçu par les mêmes diplomates.

Les cartes semblent être réunies pour un dialogue afin d’apaiser les esprits. Les confessions religieuses ne sont pas en reste. Les Église catholique et protestante se sont activées. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Donatien Nshole et le porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont lancé une série de consultation. Ils ont échangé, ce mercredi, avec le président du Sénat.

« Le consensus des forces vives est nécessaire pour les élections apaisées et crédibles. C’est dans ce sens là que nous sommes délégués par notre hiérarchie pour faire le tour de certains acteurs politiques qui peuvent contribuer à favoriser ce minimum de consensus. Il faut nécessairement passer par le dialogue, mais pas pour partager le pouvoir », a indiqué Monseigneur Nshole à l’issue de l’entretien.

La coalition Lamuka et le FCC sont prêts pour des discussions. La balle est maintenant dans le camp du président Félix Tshisekedi qui est appelé à preuve de bonne foi afin de sauver le pays.
Reagan Ndota

 

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