Ils condamnent notamment, je cite, la répression sanglante, l’usage exclusif et disproportionné de la force, usage des balles réelles ayant causé des blessures graves et la destruction méchante au siège de l’ECDE, avant de marteler sur l’instrumentation de la justice pour museler toutes les voix dissidentes et emprisonner les non-alignés. Exigeant ainsi, l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités et traduire devant la justice les auteurs de ces violences gratuites.
Après la modification, à priori, fait savoir le communiqué, politiquement motivée de la composition de la cour constitutionnelle, en violation des lois pertinentes et, subséquemment, le passage en force par l’Assemblée Nationale dans le processus de mise des animateurs de la CENI, au mépris total de loi par elle-même votée. Et, malgré le chapelet des bonnes intentions miroité pour endormir le peuple, tout porte à croire que le pouvoir en place est déterminé à faire fi de tous les appels aux réformes électorales consensuelles pour des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023. « l’examen en cours de loi électorale en dit plus », fin de citation.
Et de conclure, les CALCC et MILAPRO appellent ainsi le peuple congolais, partout où il se trouve au pays et à l’étranger, à la vigilance tous azimuts, à la mobilisation et à ne pas céder aux manœuvres dilatoires des politiques qui ne visent que leurs intérêts personnels. Et, de se tenir prêt à répondre à leur appel pour des manifestations en cas de persistance de la situation actuelle du pays.
Par Dario Kiaka
Info24