Des centaines des congolais de la ville de Goma au Nord-Kivu sont descendus dans la rue ce mercredi 04 mai 2022 pour s’opposer contre la proposition de loi excluant la candidature à la prochaine présidentielle tout individu qui n’étant né de deux parents congolais.

Ces femmes et hommes en colère qui ont marché disent qu’ils sont contre cette proposition de loi sur la congolité qui vise la balkanisation de la République Démocratique du Congo.

Ils interpellent les députés nationaux qui, depuis plusieurs semaines soutiennent la loi Tshiani, discriminatoire et qui tient à exclure certains congolais aux élections présidentielles de 2023.

« Nous sommes ici pour l’intérêt de notre République Démocratique du Congo. C’est par l’amour de notre nation que nous sommes là. Nous venons pour exprimer notre ralbol vis-à-vis de tout ce qui est entrain de se passer dans notre pays. Nous voulons ici alerter toutes les autorités et institutions de la RDC par rapport à loi discriminatoire , la loi sur la congolité. Nous sommes entrain de nous opposer farouchement à cette proposition. Notre constitution a prévue tout congolais d’origine doit participer aux élections. Alors nous demandons à nos parlementaires tout celui qui va voter la loi sur la congolité , nous connaissons leurs maisons , leurs adresses , nous allons nous prendre charge. Nous sommes capable de tout. S’ils sont entrain de préparer la balkanisation à partir de cette loi, ils seront conséquents« , a lâché sous anonymat l’un des manifestants.

La population de Goma a, une nouvelle fois, exprimé sa voix pour interpréter les parlementaires pour n’est pas voté cette loi qui fait polémique dans tous les coins du pays.

Entre temps l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018 Noël Tshiani et initiateur de cette loi avait saisi, en mars dernier, le président de l’Assemblée nationale Mboso N’kodia Pwanga pour la cause.

Tshiani suppose qu’il y a urgence d’adopter ce texte endossé par le député Nsingi Pululu pour éviter le risque d’infiltration au sommet de l’Etat qui pourrait même compromettre l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

A l’exception du sénateur Matata Ponyo qui s’est déjà prononcé comme candidat à la prochaine présidentielle, d’autres noms sont cités dans l’opinion publique à l’instar de Martin Fayulu leader de Lamuka, Moïse Katumbi coordonnateur du parti politique Ensemble pour le Changement et le président Félix Tshisekedi.

Jules Ninda

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