Le général-major Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l'armée, a rejeté les allégations selon lesquelles les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) entretiendraient des relations avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) comme l'affirme le gouvernement rwandais.

Pour cet officier des FARDC, les FDLR ont déjà été défaites à l'Est de la RDC comme d'autres groupes armés tels que l'Armée de résistance du Seigneur ( LRA ) et autres. A l'heure actuelle, soutient-il, les FDLR ne représentent nullement une menace ni pour la RDC ni pour leur pays d'origine, le Rwanda.


" Je voudrais avec l'autorisation de son excellence revenir un peu sur nos exploits, nos capacités par rapport à la question qui avait été posée bien avant, je citais les groupes armés qui avaient été combattus, j'ai perdu de vue de citer aussi les FDLR parce qu’aujourd'hui, c'est à la mode, il est cité à gauche et à droite, les FDLR auraient été vus dans et ainsi de suite. 

N'oubliez pas dans ce pays, combien de soldats congolais sont tombés sur le champ d'honneur pour combattre les FDLR ? 

Combien de nos papas, nos mamans, de nos enfants, sœurs, garçons, jeunes filles, jeunes garçons ont été tués au Nord-Kivu et au Sud-Kivu dans les opérations contre les FDLR ? Nous avons combattu arme à la main avec courage et détermination ces terroristes que nous avons défaits chez nous, et ces gens au jour d’aujourd'hui ne constituent nullement une menace contre la sécurité de leur pays d'origine, on peut les trouver 10,8,9 à un endroit ou à un autre à la recherche de la nourriture où des médicaments pour leurs propres survie mais nullement une organisation capable de troubler l'ordre public y compris chez nous la sécurité ", a indiqué, lundi 30 mai, Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC lors d'un briefing conjoint avec son collègue de la police et le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Se basant sur ses archives comme militaires, il ne reconnaît pas un seul instant que les FDLR ont attaqué leur pays d'origine. Il estime que ceux qui l'invoquent actuellement ne sont qu'à la recherche des faux fuyants.


" J'ai mes cartes de visite dans notre métier, on a appris à faire des cartes de visite c'est des dossiers de presse, j'ai mes dossiers il suffit d'appuyer sur le bouton dans mon bureau tout le dossier FDLR sort. Pas une seule attaque contre le Rwanda, il n'y en a pas aucun jour, nous avons défait ce groupe et aujourd'hui par génération spontanée il apparaît que c'est serait des gens qui seraient entre nous ou utiliser par nous ce sont de casus belli nullement, des faux fuyants parce que ces gens ont été défaits au même titre que la LRA d'origine Ougandaise, nous les avons défaits donc parmi les groupes éradiqués il y a les FDLR, ils ont été la cause de la mort, de la violence, des atrocités dans notre pays, ils fuient leur pays, ils viennent tuer chez nous, ils ne sont pas acceptés chez eux pour aller dialoguer avec leurs institutions, ce n'est pas tolérable ", a ajouté Léon Richard Kasonga.

Vincent Biruta, ministre rwandais des affaires étrangères a, lors du sommet de l'Union Africaine, à Malabo, affirmé que les FDLR et ses divers groupes dissidents constituent une grave menace pour la sécurité, non seulement du Rwanda, mais de toute la région.

Les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les FARDC et le M23 dans la partie Est de la RDC. Une réunion du Conseil supérieur de la défense s’est tenue à Kinshasa vendredi 27 mai dernier sous la direction de Félix Tshisekedi. La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Plusieurs options ont été levées parmi lesquelles la confirmation du soutien du Rwanda au M23, la convocation de l’ambassadeur rwandais accrédité en RDC, la suspension des vols de la compagnie Rwandair ou encore la considération dorénavant du M23 comme un mouvement terroriste et son exclusion au processus des discussions de Nairobi.

Clément MUAMBA
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