Par Serge Mavungu

Le ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire de et Technique (EPST)Tony Mwaba Kazadi a, au cours d'une interview accordée à nos confrères de la station de radio Top Congo FM déclaré 
qu'il reste loyal au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et s'inscrit en faux contre certaines allégations de son éventuel  rapprochement avec l'ex- président ad intérim de l'UDPS (Ndlr : Union pour la démocratie et le progrès social).

"En ma connaissance,  il y a qu'un seul chef de l'État dans ce pays, c'est Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui m'a nommé par ordonnance présidentielle. Il est le seul avoir signé cette ordonnance et m'a confié la charge de l'EPST", a-t-il souligné, avant d'ajouter que "nous sommes venus dans le quota du parti, et dans ce quota à l'époque où nous avons été proposés, Jean-Marc est président a.i du parti et Augustin Kabuya secrétaire général du parti".


 
Et de renchérir: " les deux m'ont proposé et le chef de l'État m'a nommé.


 
En définitive, dit-il, ce n'était que des proposions car d'autres ont été rejetées par le pouvoir discrétionnaire du chef de l'État.

"Si j'ai été retenu sur cette liste puis nommé par ordonnance présidentielle, c'est à Félix Tshisekedi président de la République envers qui je dois fidélité et loyauté", a insisté Tony Mwaba.

Faisant d'une pierre deux coups, le ministre Tony Mwaba Kazadi a, au sujet de son secteur, affirmé que "la gratuité de l'enseignement de base n'est pas un échec en République démocratique du Congo, les chiffres publiés par le ministère de l'EPST le démontre.

À propos de ceux qui parlent de l'échec de cette réforme mise en œuvre par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Tony Mwaba Kazadi attribue cela au manque de la  maitrise de réalité sur le terrain.


 
"Ceci dénote de l'ignorance de ce qu'on attend par la gratuité. Beaucoup de gens font la confusion en ce qui  la concerne.
Et pourtant, la gratuité, c'est la suppression de tous les frais de prises en charge des enseignants par les parents, quel que soient leur nature", a-t-il souligné.

Et d'ajouter: "la gratuité de l'enseignement n'a rien avoir avec les conditions socio-professionnelles des enseignants, rien n'avoir non plus au surpeuplement des salles de classe'.

Si, a-t-il indiqué, à la suite de l'inefficacité d'un opérateur de paies comme de Caritas, Equity ou Raw Bank, la paie n'est pas effective dans quelques territoires isolés, cela  ne peut être attribué à la gratuité de l'enseignement.

"Les effets induits de la gratuité sont connus, le plus connu c'est le surpeuplement des élèves dans de salles de classes, du fait qu'aujourd'hui, nous avons 5.000.000 d'enfants qui ont regagné le parcours scolaire et cette situation ne date pas date pas de la gratuité".

Et de signaler:" Pour le frais de fonctionnement, on est passé de 4500 à 2.450.000 FC.
L'enseignant qui touchait 168.000 FC touché présentement 411.000 FC".
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