Les tensions au sein de l'Union sacrée
Le silence de Kamerhe, Bemba et Bahati sur le sujet du changement de la Constitution crée une certaine incertitude, alimentant des rumeurs de division au sein de la coalition. Certains analystes politiques estiment que cette hésitation pourrait être le signe d'une tempête politique qui pourrait potentiellement fragiliser l'Union sacrée. Les discussions internes dans les états-majors des partis concernés continuent, mais il est clair que la position de ces leaders pourrait déterminer l'avenir de cette révision constitutionnelle.
La position de l'opposition et de la société civile
Le projet de révision de la Constitution s'oppose fermement aux partis de l'opposition ainsi qu'à une partie de la société civile, qui considèrent cette initiative comme une menace pour la souveraineté nationale et la démocratie. Pour eux, ce changement pourrait ouvrir la voie à des dérives autoritaires et nuire aux acquis démocratiques du pays.
Réactions et craintes
Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine des droits de l'homme (Asadho), a exprimé des inquiétudes sur ce processus, le qualifiant d'opportunité pour certains leaders politiques de "vendre leur oui" en échange de bénéfices personnels, notamment en termes de représentation dans les institutions. Selon lui, les révisions de position des différents acteurs politiques ne devraient plus surprendre, car l'histoire risque de se répéter, ce qui pourrait marquer un recul des principes démocratiques.
Katende appelle ainsi le peuple congolais à défendre la Constitution et à être vigilant face aux tentatives de modification qui pourraient nuire aux intérêts nationaux.
L'avenir incertain
À ce stade, la situation reste floue quant à la direction que prendra la coalition présidentielle. Le silence des figures influentes comme Kamerhe, Bemba et Bahati pourrait être un facteur déterminant dans la réussite ou l'échec de cette réforme constitutionnelle, ainsi que dans la stabilité politique de l'Union sacrée.