Toutefois, le parti propose une révision de la Constitution sous la coordination de l'opposition, concernant la commission que le président Félix Tshisekedi a annoncé mettre en place pour 2025 afin de réexaminer et proposer une nouvelle version de la Constitution, qu'il considère comme "adaptée aux réalités du pays".

Proposition de Nouvel Élan :

Le Nouvel Élan soutient l’idée de la création d’une commission représentative de toutes les forces politiques et sociales pour traiter de la question constitutionnelle. Cependant, il propose que cette commission soit coordonnée par l'opposition. Le secrétaire général du parti, Blanchard Mongomba, a précisé que cette approche vise à garantir une impartialité et une représentativité qui ne soient pas dominées par le pouvoir en place.

Réactions et oppositions :

Le projet de révision de la Constitution, tel qu'annoncé par Félix Tshisekedi, rencontre une forte opposition, notamment de la part de figures de l'opposition comme Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Augustin Matata, ainsi que plusieurs mouvements de la société civile. Ceux-ci jugent que cette révision pourrait conduire à un risque de balkanisation du pays, notamment en raison de certaines dispositions de la Constitution actuelle qu'ils jugent néfastes pour l’unité nationale et la souveraineté de la RDC.

En réponse à ce projet, des manifestations de rue sont annoncées pour faire barrage à ce qu'ils appellent un « plan diabolique », accusant le régime de vouloir utiliser la révision constitutionnelle pour fragiliser l'intégrité du pays et les acquis démocratiques.

Contexte et enjeux :

Le président Tshisekedi estime que la révision de la Constitution est nécessaire pour adapter le texte aux réalités actuelles du pays, notamment face aux défis géopolitiques et sécuritaires dans l'est de la RDC. Il considère l’actuelle Constitution comme étant partiellement responsable de certains problèmes de gouvernance et de souveraineté. De son côté, l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) voit dans cette révision un héritage important pour la RDC, un changement qu'il juge fondamental pour l'avenir du pays.

En résumé, le projet de révision constitutionnelle continue de diviser profondément le paysage politique congolais, l'opposition dénonçant une tentative de centralisation du pouvoir et d'affaiblissement de la souveraineté nationale, tandis que le gouvernement insiste sur la nécessité d’adapter la loi fondamentale aux réalités du pays.

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